Lorsque notre espoir disparaît
Dévoré par la peur d'aimer,
Seul subsiste une coquille
vide de toute énergie.
Ce sentiment que je ne peux partager
Me semble si fragile face à mes pensées.
Je ne le perçois qu'en tant qu'éphémère,
Vivant deux jours puis retournant à la terre.
Coulent alors sur ma joue les larmes
Qui me lacèrent le visage telles des armes.
Et quand ce désespoir dure depuis trop longtemps,
Ces perles de pureté laissent alors place au sang.
Mon âme aspire tellement a la tranquillité
Mais que peut-être personne ne peut m'apporter,
Si ce n'est cet ange lumineux
Dont ma foi m'éblouit les yeux.
Ainsi pourrai-je les baisser,
Cette épée et ce bouclier,
Dont mon esprit s'était armé
Depuis une longue éternité.
Et cet ange m'emportera
Surement pas dans l'au-delà,
Mais dans une nouvelle vie pleine d'espérance
Où mon cœur pourra dire que la vie commence.