Scarifications

Bien sûr, je suis désolé de parler de façon générale d'une pratique absolument personnelle. Le referais plus, promis !
Il fô dpnc que je mette "en ce qui me concerne" en début de chaque phrase ?
Bah, désolé, je voulais vraiment pas blesser.


J'aurais du écrire : le sang qui coule ME fascine.
Merci de mettre le doigt sur mes erreurs, j'aprend bcp grâce à toi.

Je ne me sent pas blesser, et je ne penses pas que quelqu'un le soit (celui qui dit le contraire....).

Je n'irais pas non plus jusqu'à dire qu'il faut que tu met "en ce qui me concerne" partout, mais juste que tu définisses bien que tu parles de toi.

Bref on ne va pas continuer sur ça car ce n'est pas vraiment le sujet pour!

Ce n'est pas l'Amour qui a guide ma main, mais la Colere.
J'aurai voulu parler a mes amis, evacuer ce qui montait.
Ce soir, apres 2 ans 1/2 sans autres cicatrices, voici que s'en ajoute une nouvelle.
Premiere fois que je vise la face interne de mes avant-bras. Je n'ai pas reflechi. J'aurai voulu frapper les murs, mais qu'auraient dit les voisins ?
J'ai pleure, c'etait inevitable. J'ai craque, cela ne se reproduira pas.
Je ne peux en parler a mes amis. Dans le doute, j'ai recueilli le numero de telephone de SUICIDE ECOUTE. Je ressens enfin l'epuisement me gagner, allez bonne nuit :

Oh.

Courage. Courage. Courage!

C'est passe, ca va nettement mieux !
C'est la premiere cicatrice que j'ai qui a la particularite de gener quand je la touche, peut-etre a cause des veines ? Elle est moins impressionnante que les autres, j'espere qu'elle s'effacera le mieux possible.

Sinon, trouve du désinfectant ou quelque chose dans le genre...

Moi je me suis fait chopée par ma soeur qui a tout dit à mes parents.. Je me suis fait traiter de tout les noms, et les sanctions ont suivis, après sa j'ai arrêter pendant un ti moment.. Cela fesait plaisir à mon copain..

Mais depuis peu je recommence, mieu caché..
J'ai toujours l'impression d'avoir qqchse à me reprocher, je me puni en qq sorte, se genre de chose ne s'explique pas aussi facilement...

Quel genre de coupures vous fêtes vous? Dans mon cas je fais plein de petite croix sur la cheville, le bassin... ou parfois une grosse coupure sur le poigné ( enfin vraiment pas souvent..)

point de vue psy le plus neutre possible comme d'hab. Les comportements d'automutilation de type « scarification » sont de plus en plus fréquents parmi les adolescents; à l'instar des troubles du comportement alimentaire durant ces dernières décennies, ils pourraient à l'avenir représenter une part importante de la demande de soins en psychiatrie. Ces comportements expriment une pathologie du lien (j'explique?) et témoignent d'une dimension de type « limite » (j'explique aussi?) dans le fonctionnement de personnalités relevant d'organisations psychopathologiques variées (encore?). En milieu hospitalier qui est un champ d'observation privilégié, et où ils peuvent prendre un tour épidémique - ils s'inscrivent dans un transfert problématique sur l'institution et appellent une réponse adaptée de l'équipe soignante.

J'ai aussi trouvé cette partie d'une interview.



"Toutes les personnes scarifiées ne vont pas se suicider; mais la plupart des jeunes que nous voyons aujourd'hui après une tentative de suicide s'étaient scarifiés." Pour le Pr François Ladame, responsable de l'unité Adolescents du département de psychiatrie, les scarifications et autres marques corporelles ne sont donc pas à prendre à la légère: "Le point de vue de David Le Breton concerne la population dans son ensemble, qui n'est pas malade dans sa grande majorité. Notre Unité reçoit une population en difficulté psychique dans sa grande majorité. Comme nos portes d'entrée sont différentes, nos points de vue sont complémentaires." Pour le Pr Ladame, la scarification "peut être indicatrice de quelque chose de plus grave à venir: on ne doit pas la banaliser et on ne peut pas considérer a priori que cela aide à construire une identité". Chez un petit nombre de jeunes, la scarification contribue à faire perdre encore davantage pied. Dans nos cultures, les marques corporelles ne sont pas un rite de passage, mais une démarche individuelle qui n'aide en rien à changer de statut. Le trop est l'ennemi du bien
On dit que la souffrance physique "aide" en cas de souffrance psychique: "C'est vrai, la souffrance psychique est immatérielle tandis que la douleur physique ne l'est pas et peut aider à ré-entrer dans ses baskets. Mais lorsque la recherche de la douleur physique devient systématique, il y a problème." De même, le piercing, répété à outrance, "jusqu'à faire ressembler à un sapin de Noël hideux traduit une inflation qui n'apporte pas la paix et met le jeune sur la voie de l'autodestruction". Sur l'évolution de la fréquence des scarifications, le Pr Ladame ne dispose pas de données précises: "Aujourd'hui, nous les recherchons systématiquement, donc nous en découvrons davantage! C'est un phénomène majeur de nos jours, mais il existait déjà dans le passé."

A votre service (heu non c'est déja dur d'être au service de moi-même!)

c'est vrai que la scarification vient d'un problème, un manque, un profonde tristesse morale, elle vient de l'intérieur.
Après je pense que chaque cas sont différends..

En tout cas c'est dur de s'en débarrasser

aegir25 a écrit:

Ces comportements expriment une pathologie du lien (j'explique?) et témoignent d'une dimension de type « limite » (j'explique aussi?) dans le fonctionnement de personnalités relevant d'organisations psychopathologiques variées (encore?).

Je veux bien que tu expliques, ça serait sympa oui, parce que les rares cours de psycho que j'ai eu l'honneur de lire ne parlaient pas de ça, ou alors ça m'aurait échappé.

expliquationsfleur1

En fait Darkcowboy m'a à juste titre de trop me calquer sur mes cours etc au détriment d'un point de vue personnel et il a eu raison de le faire. C'est vrai que j'ai tendance à balancer du cours alors qu'ils vous reviendraient au même d'aller sur le net et de chercher des infos..C'est donc plus de mon point de vue perso de mon ressenti face aux choses dont je parlerai à présent. Je me rends compte qu'il faut s'adapter à un forum et aux gens qui le font vivre. Pour ceux qui vaiment veulent parler psycho y'a pas de problème je donne mon msn en étant parfaitement consentent! Et je peux vous donner sans aucun problème des listes d'ouvrage ou de sites très sérieux (y'en a pas tant que ça faites attention...Certaine sse dise même ressortir de la psychologie mais appartiennent à ds sectes, j'ai découvert ça il y a peu). Encore plein d'exuses darkcowboy...

Bref bref bref. Un personne qui m'est très cher c'est longtemps scarifiée. Je devrais dire lacéré car c'était profond, partout... Elle en gardent bien sûr de nombreuses cicatrices mais j'ai remarqué qu'elle faisait surtout ça...Pour se sentir bien, évacuer quelque chose...Comme si le sang devenait ses problèmes. A tou ceux qui vivent ça je vous souhaite vraiment d'en sortir. Et du bonheur aussi tant qu'on y est. Toujours plus.

c'est dur, le problème c'est que quand on commence doucement, sa s'emplifie, et on en a un réel besoin

Honnêtement, je commence à avoir peur, je semble gagner en auto-agressivité avec le temps. Jamais encore je ne m'auto-mutilai réellement, mais ça tarde à venir, je le sens, j'en ai l'idée. Lors d'un examen il y a peu, la panique me gagna, je culpabilisais tellement d'avoiur passé moins de temps à étudier que ce que j,aurais dû que je me griffai avec mes ongles, tellement que sur mon crâne rasé, j'ai porté trois belles cicatrices rouge et visible avec un peu de sang autour pendant un bon bout de temps, le temps que ça se cicatrise. Rien de bien grave, mais peut-être n'est-ce que le prélude à de plus graves tentatives qui suiveront, et c'est ça qui me fait peur un peu. Encore aujourd'hui, l'envie me traversa l'esprit, ça me déprime, en suis-je rendu là ? En ces moments, je me dis toujours des trucs du genre

" Tu n'es que merde, tu le vois bien, c'est encore de ta faute, c'est toujours de ta faute ! Sale faible, n'as-tu pas honte de toi ? Tu es coupable, tu le sais, ne cherche pas à t'en excuser, tu es coupable de ce qui t'arrive ! Personne n'est là pour te punir, qu'attends-tu pour le faire ? Allez ! Que justice soie faite ! Paies pour tes manquements, seule la douleur saura compenser pour ton incompétance et tes tords !..."

Ça m'angoisse, j'ignore jusqu'où pareilles pensées pourront aller. Dites, vous croyez que c'est grave ou que je suis juste un peu hypocondriaque ? Certes, plus le temps passe, je commence à avoir un peu peur de moi-même...

Saulz a écrit:

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Ça m'angoisse, j'ignore jusqu'où pareilles pensées pourront aller. Dites, vous croyez que c'est grave ou que je suis juste un peu hypocondriaque ? Certes, plus le temps passe, je commence à avoir un peu peur de moi-même...

On n'a pas à te juger (mais j'aurais envie de ire quand même ni l'un ni l'autre, au moins pour te remonter le moral). En tant que fraichement tombé ici, l'unique question que je me pose c'est : qu'est-ce qui le fait tant soufrir? Le regard des autres? La quête de la perfection ? Les trucs habituels (famille, amours foireuses, santé out) ?

Cette agressivité dont tu parles tu peux en identifier l'origine? Tu ne la cerne que dans ses manifestations ?

Plein de courage a toi.

Oui, je me répète en ce moment, mais courage !!

Et ne commence pas, surtout...

@ Saulz : pareil.... Courage

Saulz : Courage! Tu sais comme tout être humain, tu es faillible. La quête de la perfection est un leurre car elle n'existe pas. On en veut plus, plus et encore plus, à tel point que quoi qu'on fasse, ça ne nous convient jamais...

oublie tes défaillances, concentre toi sur tes objectifs, sur toi, sois meilleur tout en restant fidèle à toi même, relève la tête quelles que soient les difficultés, et si jamais tu sens que tu vas craquer, sors, laisse faire dame excentricité, préfère être la tête dans les étoiles qu'en train de broyer du noir. Quitte à perdre ton temps, fais n'importe quoi plutôt que de ne rien faire, de te laisser dépérir.
Ne renonce jamais.

D'accord avec Azariah, ne renonce jamais et essait toujous.

Si tu écris essaie la libre association d'idée, dis tout ce qui te passe par la tête, peut-être parviendra tu a definir ce qui te fais tant souffrir...ou au moins a degager des pistes. Partant de là il y a deux possibilités:
-Sois tes problèmes ont une solution, dans ce cas règle les
-Sois ils n'ent ont pas, dans ce cas apprivoise les, integre que tu ne peux rien contre eux...et respire dans l'attente en prenant conscience que tout n'est qu'une question de cycle, tout finit toujours par passer.

Je crois aussi que l'adolescence ( comme jen parlais à notre cher Comte que je salue) est une étape de transition violente, de mort à l'enfance, cela implique une mort à soi-même. Un passage sans douleur me parait impossible (mais je te comprends si t'es dans un cadre qui l'aggrave ca n'arrange rien).

Courage encore.

Merci, ça fais du bien de lire vos messages !

Aujourd’hui, en cours, même crise d’angoisse, tellement paniqué que je voulais m’arracher les cheveux. En débit d’en avoir, c’est encore mon front qui fut éclopé par mes ongles, rien de grave, juste une marque rougeâtre. C’est la pression je crois, je n’en peu plus. Je passe mon temps à dans les livres et les travaux sans en voir le bout et j’ai l’impression de n’être qu’un forçat qui s’époumone pour rien. Mais bon, disons que coté académique, je suis du genre plutôt perfectionniste aussi, je cherche à garder ma moyenne générale au-dessus des 90% dans tous mes cours ( et j’ai réussi au secondaire, ce qui me valut bien des honneurs… ) et avec le boulot les fins de semaines, je manque de temps pour faire aussi mes travaux. Durant le cours, alors que je paniquais et que je tremblais d’angoisse à l’idée de ne pas pouvoir compléter la tâche que j’avais à faire dans le travail d’équipe, une de mes amies est venue et m’a aidé. Effectivement, ça m’a aidé, j’ai décompressé.

Ces temps-ci, je manque de temps, tout simplement et voilà bien longtemps que je n’ai pas pu écrire la moindre ligne, le moindre petit texte. Là, ça va bien, j’ai demandé congé à mes patrons ( quelques jours avant ma « crise », je voyais peut-être déjà venir l’orage qui se préparait… ) pour faire mes travaux et je me réserve ce soir pour me reposer un brin. Je prévois aussi retoucher à ma PS2, chose que je n’ai pas fait depuis un bout. Par une étrange coïncidence, j’ai un travail à rendre en psycho ( mouais… disons plutôt en communication ) sur les mécanismes de défense et je vois bien que ceux que j’utilise par plus grands moments d’angoisse ( Sublimation ou déplacement dans le dessin, l’écriture ou les jeux vidéos), et bien le temps me manque pour en user. Je prends une soirée de congé…

En ce qui concerne la racine de mon agressivité, j’écris déjà depuis belle lurette et nombreux sont les poèmes où je crachai sur papier ma furie ou encore je laissai libre cours à mon moi profond. Ça me permit de faire de profondes introspections et de me connaître davantage, et certaines contradictions entre les extrêmes de ma personnalité me causent troubles, des envies et des désirs qu'il est très difficile de concilier. Pour l’instant ça va, ça s’est calmé, mais j’ai vraiment besoin d’écrire, me replonger dans mon petit monde. Dans l’espoir que je trouverai remèdes à ces maux de mon âme. En attendant, je garde espoir, je m'éloignerai des objets trop tranchants pour un petit bout.

Hier soir, ça m'a démangé...
ça fait longtemps pourtant...
Mais je sais que ça me ferait du bien dans l'état ou je suis...

Je souhaite, sincèrement que tu ailles mieux, ça m'attriste, même si nous ne nous connaissons pas. Si l'on peut faire quelque chose pour toi, en vilain mécréants que nous sommes...

Ne craque pas DCB. Moi aussi je le faisais. Pas au cutter, la lame était trop fine, je découpais au couteau a dents. Je me sciais la peau pour faire des motifs. Ca m'apaisait, me relaxais. J'avais l'impression de pouvoir exterioriser ma douleur par ces plaies. Mais un jour, je me suis fait peur, et j'ai touché quelque chose qu'il ne fallait pas, quelque chose qui aurais pu me couter la vie. Depuis, j'y ai réfléchis. Je suis revenu a une méthode plus "traditionnelle" pour me faire mal et exterioriser. Le poing dans le mur. Retesté cette semaine...c'est beaucoup moins risqué. Tiens bon. On est avec toi.

Hum.... vous avez testé le sport? ça défoule beaucoup plus! et c'est moins violent!! (une bonne heure de sport et l'on se sent vraiment mieux, vous en penserez ce que vous voulez, mais pour avoir longtemps été réfractaire à cette idée, le sport fait vraiment bcp de bien à l'esprit, pour ne pas dire à l'âme!!!). Déchainez vos passions autrement que dans le sang!! épuisez les plutôt que de les attiser!!!