Taverne; entrez, buvez.

"-oh non ...skeleton tu peut guerir ca ?"

hermione regardait autour d'elle ..Elle avait envie de continuer a explorer ce tunel mais ...Il falait s'occuper en prioriter de lyrique...

Mouais ...

Skeleton sursauta car Hermione l'extirpa de ses pensées
-Oui, je peut soigner sa blessure ! Alors elle alla vers Lyrique puis le soinga. Aussitôt sa blessure guérit et il se sentit mieux

Hermione observa skeleton a l'oeuvre..Lyrique (ou ELyroTH ? )avait l'air d'aller mieu.

"- Et bien la taverne tombe en ruine " fit elle en soupirant...

"- pret pour l'exploration ou non ? "

- Prêt!

C'est dans cette taverne que tout a commencé.. à la base juste un sujet destiné à papoter de tout et de rien, faire des va-et-vient comme dans un bar, plus poétiquement une taverne... (hum), prendre un verre, se plaindre, parler de la pluie et du beau temps, ou savater son voisin de table...

Ca a fini par prendre de l'ampleur, naturellement les petites "disputes" et autres espiègleries se sont changée en invasions démoniaques diverses et tour de magie ratés aux effets cataclysmiques, quoique le charme un peu perdu à force que les nouveaux se fassent d'emblée gros bills et multiplient les coups un peu trop théâtralement démesurés... C'est en cette occasion que les "anciens" ont créé le manoir (voir au dessus), un milieu un peu plus fermé, histoire de cadrer davantage, mais il a plus ou moins fermé (comme le reste), faute de joueurs.

La taverne en elle même ressemble à une auberge de l'ancien temps, avec ses poutres, son comptoir, sa cheminée qui crépite et ses fauteuils. La patronne, accro au nutella n'est jamais là (en fait elle ne vient plus depuis perpète, c'était Kirjava), et les vagues de "taverneux" se sont succédées avec plus ou moins d'ardeur depuis bientôt 2 ans, jusqu'à inciter le maître des lieux à créer une partie rien que pour ça. Mais comme tu peux le voir ces derniers mois c'est un peu trop calme ici.

C'est à peu près tout. Pour ce qui est des personnages, je crois qu'il ne reste plus que moi, Azariah le vampire, plutôt bienveillant, mais furieux comme un démon, tordu comme un grand maître chinois et surtout débile comme un manga (sans doute sénilité dans ses 400 ans... par là...)

C'est tel un coup de vent, que dis-je, une authentique mini tornade que Rian fait pour la première fois son entrée dans l'auberge.
Les jupes plus qu'en désordre, ses mèches écarlates en batailles, l'oeil un tantinet hagard et le souffle court, elle se laisse aller dans le premier fauteuil venu.
C'est que c'est dur d'être une âme de révolutionnaire enfermée dans 1m60 de corps, c'est beaucoup moins difficile de trouver plus grand que soi à contrarier. Ne reste plus qu'à espérer que personne ne pensera à la chercher dans cette...dans cette quoi d'ailleurs?
Ayant retrouvé le contrôle de ses poumons maltraités, elle soulève enfin une paupière, découvrant son environnement.
Un petit côté maison hanté cette auberge apparemment vide de toute vie.

EhOh du bistro, ya quelqu'un dans cette cambuse?

On l'aura deviné, notre héroïne n'est pas un modèle de distinction. C'est que la rue, ça ne vous apprend guère les bonnes manières. En admettant que son mauvais caractère déterminé lui permette d'apprendre quoi que ce soit...

Gniiiih ! On dirait trop ma propre perso. Et elles font la même taille ! (En vrai aussi d'ailleurs )

Wilwarin, encore ensommeillée de son épopée au Manoir, émergea sur ce qui lui semblait être un... non, pas son lit... c'était plus dur... Elle se cogna le coude, réprima un hurlement striiident et bougonna à la place (t'façon elle n'avait d'énergie que pour c'la). Quel rêve désagréable ! - Car ça ne pouvait être qu'un rêve, n'est-ce pas ? Ah, un sol. Et le coupable, une sorte de meuble. En levant un peu les yeux, elle découvrit que le meuble était en fait une table. Une très longue table. Sa mémoire lentement remise en place, elle supposa que c'était même un... bar.
Finalement, ce qu'elle pensait être un rêve s'avérait plutôt agréable. Si ça s'trouvait, elle pourrait même piquer un peu de liqueur avant que le patron ne débarque - car elle était persuadée être seule, au vu du silence. Mais, et s'il revenait trop tôt et la prenant en flagrant délit ? Rassemblant toutes ses forces, elle réfléchit et se dit que bah, ce n'était qu'un rêve, il ne pouvait donc pas y avoir de conséquences. Ses boucles rousses à l'envers, elle se leva, et se retrouva nez à nez avec...
- EhOh du bistro, ya quelqu'un dans cette cambuse?
Décidément, quel rêve ! Voilà qu'on lui manquait de respect. Elle allait escalader le bar pour refaire une beauté à la voix tonitruante du haut de ses petits bras tout maigres, quand elle croisa le regard sauvage de son interlocutrice. Laquelle lui plut tout de suite. Se recoiffant à la va-vite, elle lui fit un clin d'œil complice - quoique méfiant ; mais elle sentait son stylet battre contre sa poitrine à chacun de ses mouvements - et empoigna nonchalamment une bouteille de (bon) rhum qui traînait par là.

- Bon, tu m'excuses hein, mais boire directement au goulot c'est meilleur, et ça évite d'en renverser partout au moindre mouvement, lança-t-elle, lorsqu'une flamme s'éleva brusquement de la bouteille à peine ouverte... Oupsi, rougit-elle. Alors euh, qui t'es, toi ?

La flamma crépita violemment, résonnant dans la pièce entre les poutres de bois. Il lui semblait bien avoir entendu du bor... du bruit. Qui ça pouvait bien être encore ? L'endroit était désert depuis des mois. A tous les coups un de ces imbéciles d'aventuriers qui s'imaginait piller la place et boire aux frais de la princesse. La princesse n'était pas là, mais son doberman, si.
Azariah souleva le couvercle de son cercueil en expirant bruyamment des naseaux et se leva d'un pas décidé.
Retroussant ses manches il gravit deux à deux les marches de la cave.

Elle s'était décidée à tenter la périlleuse ascension du bar quand un visage avait surgit, et sans prévenir, l'inconscient. La nouvelle venue était passée bien prêt d'un terrible "coup de boule" parfaitement accidentel (pour une fois).
Comme on dit, ya desfois ou le courant passe. Au premier coup d'oeil, Rian su qu'entre elle et l'inconnue, c'était du haut voltage, si je puis me permettre.
Gratifiant son vis à vis d'un signe de tête et du demi-sourire le plus chaleureux de son répertoire, elle s'empressa de baptiser cette rencontre d'une bonne rasade d'alcool.

Sérieux, parce que le rhum, ça se boit dans un verre? Moi je déclarerais ça sacrilège d'office!

Et de tendre une main, après avoir perché son monceau de jupons sombres sur le bar.

Rian, à vot' service et toi, qui es tu?

Comte Azariah, dit Az, videur de ces lieux !

La porte venait de claquer contre le mur en s'ouvrant, surprenant la conversation avant même qu'elle ne démarre vraiment.

Sa babine se relevait légèrement d'un côté -comme les chiens lorsqu'ils grognent, juste pour faire luire à la lumière son imposante canine. Une technique qui marchait pas mal contre les bandits de haut vol, même si ça ne l'empêchait pas de les zigouiller lors de leur fuite.

- Moi c'est Wilw- Iiiiiiiiiiiiiiiiiih ! couina-t-elle dans des fréquences inhumainement hautes (tout comme leur puissance, d'ailleurs).
Hystérique, elle sautilla frénétiquement sur place et, jetant un coup d'oeil paniqué sur elle-même - ce dont elle ne s'était guère préoccupée jusqu'à maintenant - elle s'aperçut avec un soulagement tout aussi intense qu'elle portait bien ses bottes et son attirail habituels... au lieu du peu de tissu qui lui était soudainement revenu en mémoire avec l'arrivée tonitruante de l'intrus.

Ses tympans proches de la démission, elle manque de choir de son siège improvisé en laissant échapper de tout sauf agréables commentaires devant tant d'agressivité auditive.
Mais l'attention que semble porter WilvIIIIIIIIIIH sur un point mystérieux dans son dos la pousse à jeter un coup d'oeil derrière elle. On est jamais trop prudent.
Prudence qui lui permet d'ailleurs d'échapper à l'infarctus quand la porte qui lui fait face rencontre brutalement son voisin mur et qu'un individu, à la mine et à la canine forts peu amènes, s'y encadre. Glurps.

Oooh mère grand que vous avez de grandes deeeeeeeents!!!

Se remémorant soudain la réplique suivante, elle rejoint discrètement sa camarade derrière son précaire refuge.

Enfin,j'veut dire...pardonnez l'intrusion, on à vu de la lumière alors on est entrées...enchantée Comte Az, viendrez vous trinquer avec nous?

Immobile, sa babine vibra d'un petit tic nerveux, puis il s'anima d'un coup

ELLE AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA TRES BIEN PARLEEEEEEEEEEEEE

commença-t-il à chanter tout en plongeant derrière le bar, pour ressurgir bouteille dans une main et grappe de verres dans l'autres

BUVOOOOOOOOOOOOOOONS A SA SANTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

puis il distribua les verres sur le comptoir avec une dextérité diabolique en poursuivant

BUVOOOONS, BUVOOOOONS, AAAA SAAA SAAAANTEEEEEEE

Il leva son verre enthousiaste au dessus de sa tête, tant et si bien qu'il manqua de l'écraser sur la poutre basse qui surplombait le bar

ELLE AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA TRES BIEN PARLE POM POM POM

Puis il se figea à nouveau

STOP ! ON BOIS !

fit-il avant de vider son verre d'un traite

avalant sa gorgée bruyamment, il posa son godet sur le comptoir avant de répondre.

Certes non ! ... bien, je ne vous cacherai pas qu'il n'y a pas mieux pour changer un cerveau en un tas de compost fumant, mais si l'on n'en boit pas plus de deux ou trois bou... je veux dire, si l'on reste raisonnable -n'abusons pas des bonnes choses- les bénéfices contrebalancent largement... euh...

il fut interrompu

par un énooooorme rot enflammé qui lui grilla la pointe des cheveux, féminine élégance émise par Wilwarin.
La frêle petite rousse venait en effet d'avaler cul-sec son verre rempli à ras bord.

- Excusez-moi ! fit-elle, les joues rouges.

Soudain, son visage se décomposa et sa peau se fit toute grise. Elle couru dehors (la porte était plus près que celles de la cave ou des toilettes), fit entendre un merveilleux brouhaha de restitution de boyaux par le pharynx, et revint tranquillement, tous sourires.

- Ah, plus légère d'un coup ! Le rhum juste avant, c'était pas une bonne idée. J'vous sers quelque chose de plus ? Genre, un B52 ? Les flammes, ça me connait !

Bonne idée que voilà, un jour je te ferai gouter de cette bouteille que m'a offerte mon pote Krann, une boisson d'homme assurément !
J'avoue ne pas trop savoir à base de quoi elle est faite, mais on peut y voir une poignée de frelons macérer à l'intérieur à travers le verre jaunâtre de la bouteille...