Les mots difficilles a prononcer...

je le réserve pour l'homme de ma vie.

Je ne l'ai jamais dis à mes parents car il n'y avait pas lieu de leurs dire mais je le dis aussi souvent que je peux à mes z'omms.

La vie est trop courte et je veux qu'ils sachent combien mes pensées vont vers eux et combien je les aimes.

Je l'ai dit une fois à une personne, à l'oral. Ca a eu du mal à sortir, masi c'est sorti. C'était la phrase la plus forte et la plus sincère d toute ma vie. Depuis je l'ai redit, mais je sais qu'au fond je mens. Je ne sais pas si j'aimerai autant que j'ai aimé cette personne. Ca me fait encore parfois mal de penser à ces trois semaines où j'ai pu dire cette phrase sans mentir. Ce sont des mots qu'il faut préserver et adresser à celui ou celle qui le mérite. Pour moi, on peut mentir pour beaucoup de choses, même si c'est très loin d'être louable. Ca se comprend. Mais ça, on a pas le droit de mentir dessus. Je l'ai fait, et je m'en veux encore.

J'ai toujours eu du mal avec ce genre de mots, je l'ai dit environ du moment où j'ai commencé à parler jusqu'à mes cinq ans, mais seulement à mes proches. Je vit un enfer et je ne veux y empétrer personnes pour des sentiments. Il y a pour quelqu'un (une jolie dame) que j'éprouve des sentiments, mais je ne suis pas capable de les extérioriser. Alors je suis là dans mon coin, avec mes amis, à fêter comme un fou, jusqu'au soir où je me trouve dans mon lit et me sens cruellement seul.

Bon, vous entendrez peut-être pas ça souvent de moi, car je suis un gars qui garde ses sentiments pour lui, excepté dans des poème où je ne les dictes pas explicitement, mais j'y fais allusion subtilement. Mon visage est le 3/4 du temps un masque froid d'indifférence, mais c'est vraiment différent à l'intérieur. Et je trouve que la passion peut devenir une torture, quand elle est gardée à l'intérieure. Alors nous voilà dans un beau cercle vicieux.

Si vous voulez mieux comprendre, allez vous chercher les paroles de "Nightmare" de London After Midnight.

hum... C'est vrai. Je epnse qu'il y a des difficultés pour le dire en fonction des caractères.
Je l'ai déjà dit, je n'ai aucune difficulté à le dire... mais ça perd un peu de sa beauté... ce n'est plus si "insaisissable" ...

J'aimerais reprendre la réflexion du Comte.

"Je ne sais pas si j'aimerai autant que j'ai aimé cette personne".

C'est terrible et je n'en ai que trop l'expérience. Est-ce qu'on aime vraiment quand on a déjà aimé plus? Quand l'amour n'est plus un absolu, est-ce encore l'amour? Est-ce qu'on ne se trahi pas soi même, délibérément et obstinément, dans un effort naturel et pathétique pour connaitre le bonheur illusoire d'exister?
8 mois... je pense encore à Elle. Huit mois après sa dernière indifférence, sa dernier dédain, son ultime désaveu. Huit mois, et je connais d'autres jeunes femmes, je discute avec elles, je fais ma cour à celle qui a ma préférence, mais au fond ais-je encore un coeur à offrir? Puis je aimer sincérement une femme avec au coeur encore un indistincte regrêt d'une autre?
Qu'est ce qu'une femme de ma vie quand Elle a failli être celle de ma mort?

Votre question me hante sans cesse, mon cher Comte. J'ai longuement hésité à recourir à une forme simpliste de chirurgie pour extraire ce sentiment pénible, mais Capus n'a que trop raison: le suicide est une lacheté, c'est "un duel avec un adversaire désarmé"....

Huit mois...Une durée qui revien souvent...Passons.

Je pense qu'on ne peut vivre que des amours différents. Les manières dont on aime sont à chaque fois des nuances d'autres amours, sauf pour le premier, évidemment. Aussi ce n'est jamais se fourvoyer totalement que de répéter "Je t'aime" à une autre personne qu'auparavant. De plus les mots ne valent rien. Seul le contexte leur donne de la force.
On ne se ment donc qu'à moitié. A nous de juger si c'est déjà trop.

Après réfléxion, ca doit être une formule pré-programmé depuis l'enfance. Un code dans la socialisation qui passerait du stade amicale à amoureux en quelque sorte. C'est comme le "bonjour" ou le "à vos souhait" c'est obligatoire comme "les zamoureux c'est obligatoire , eux , ils che font des bizoux sur la bouche" (citation d'un gamin de 5 ans). Qui souhaite encore vraiment un bonne journée à son prochain? ...
Il fut une personne qui me dit un jour "L'amour comme je l'ai toujours vu et connu, ca a toujours été quelqu'un qui aime presque aveuglément et un autre personne qui croit aimer ou qui fait semblant." j'y réfléchi toujours. Et j'y constate même une analogie à la greffe de coeur. Ils ont tous en commun mais il y en a toujours un de mort. Pour le moment, je crois toujours à l'exception à une exception. Mais sans ca, sans elle, je sais ce que je serais.
Récemment, je suis tombé sur cette citation.. "Toute chose est un toxique et rien n'existe sans toxicité, seul le dosage fait qu'un chose n'est pas un poison." de Theophrastus Bombastus von Hohenheim, dit Paracelse.


Babuces

Je n'arrives plus depuis quelques mois à le dire.
La seule personne qui me l'ai jamais dit c'est ma mère.

"Je t'aime..."
Je suis émerveillée par ces dernières paroles, bien que plutot tristes pour Le Mouchoir et la Lame ainsi que Le Comte de la Rose Noire

"Je t'aime..."
Simple formalité due à notre éducation, surrement. Mais dans la tendresse tumultueuse, dans le choc atomique des sentiments amicales ou amoureux l'envie, le désir d'étreindre, de délier sa voix est forte... Alors laissons voguer les "je t'aime" et les enlacements....

Je t'aime.
Je ne le dis que trop. A mes amis à ma famille à ceux pour qui l'amour a existé.
Mais comme Le mouchoir et la lame, je me demande si mon coeur est encore à offrir.
(Je vole tes mots, je vole par conséquent un morceau d'âme. Désolée. )

je ne l'ais pas souvent dis, mais a chaque fois avec une grande sincéritée, vu ou ça ma mené je ne pense pas que ces mots sortiront de ma bouche d' aussitot...

je ne le dit jamais, car je trouve ces termes trop familiers, trop anodins, on dit "je t'aime" comme on dit "passe moi l'sel", on l'entend à tout les coins de rues, et je trouve qu'en couple, si on a besoin de se dire qu'on s'aime, c'est qu'il y a un problème.
Je ne l'ai dit à aucune de copines, et je pense ne jamais le dire à quiquonque ( hormis probablement mes enfants, pour qu'ils le sachent par les mots ). (remarquez, c'est peut-être pour ça qu'aucune de mes copines n'est restée... à voir)
En tout cas, ce n'est pas des mots que j'affectionne

Je sais plus si j'étais intervenu dans ce topic ou non... Quoi qu'il en soit, certains disent "je t'aime" facilement d'autres avec plus de retenue et d'autres encore ne peuvent le dire ou ne le disent qu'a leur proche.
Pour ma part je sais quand j'aime une personne et je lui dit je n'ai pas trop de retenu quand j'hésite je m'abstiens de le dire. Mais parfois ça deviens aussi une habitude comme quand on sort avec une personne depuis longtemps qu'on s'aperçoit ne plus vraiment l'aimer mais que par habitude ce "mot" fini par sortir tout seul.
Pour des amis je le dis très rarement, je crois l'avoir dit qu'a une personne de toute ma vie car l'amour amical dirons nous , est pour moi bien plus fort qu'un amour amoureux enfin je ne sais pas pourquoi ni comment, peut être parce qu'il y a autre chose qu'une relation sexuel derrière comme carotte au bout du bâton non j'exagère.
Seulement je n'ai jamais pu dire "je t'aime " à mes parents c'est un réel blocage quand mes parents me le disent ça me bloque aussi. J'ai pu l'écrire quelque fois mais pas le dire ça m'est trop difficile mais je ne saurais l'expliquer. Souvent je me dis que c'est que le mot "je t'aime" ne me semble pas approprié à un amour parental mais cela serait une conclusion bien trop hâtive si je me bornait à ça... peut être est-ce autre chose que je cache à moi même, peut être que ce refus de dire je t'aime symbolise bien plus, je n'en sais rien.

Qu'est ce que l'amour quand on relativise tout ...
Comte-Sponville en fait un ordre (au sens pascalien du terme) ...
Je doute ...
Je doute que tout ce que l'on contient dans ce mot puisse a nouveau servir ...
Autrefois il prenait pour forme mon bonheur, qui s'est lassé ...
Lassitude, attente, espoir de renouveau, lassitude, desespoir ...

Si je ne compte pas ma Mère pour qui j'ai une affection immense, j'ai dû le dire peut-être 3 fois à une seule et même fille. Quelques atres fois dans d'autres langues, la belle n'était pas francophone (elle l'est toujours remarque ).

Pour celui qui a dit que l'on ne vivait pas l'amour plusieurs fois mais des amours, j'abond edans ce sens sachant que notre moitié n'ai jamais la même personne, l'alchimie est donc unique à chaque fois.
Cela peut varier selon le vécu de chacun (où l'on se retient ou au contraire, on ne se restreint plus), le caractère plus ou moins extraverti, propension à la sensualité; même si j'avoue être l'un des moins bien placé pour en parler sur ce forum.

"Je t'aime" galvaudé ?
Ca dépend quel usage vous en faîtes.
Droit dans les yeux, un petit sourire maladroit au coin des lèvres (chuis pas beaucoup plus adroit que DCB) et bien ça devrait ressembler à autre chose qu'à "à taaaable" !


Amitiés

Je ne l'ai dit qu'à deux personnes.
La première m'a aimablement reconduit.
La seconde m'a répondu...pendant trois semaines, seulement.
Je ne pense pas le redire avant quelques temps. Le passé ne m'y encourage pas.

Je dirais que je t'aime sont les mots que je prononce le plus souvent et sincèrement, c'est quelque chose que je regrette. À le dire avec autant de facilité, on en vient à se demander si on le pense vraiment.

Alors ceux qui ont du mal à le dire... c'est peut-être pas mauvais, mais faut quand même tenter le coup.

Je suis restée avec mon ex pendant 3 ans, je disais je t'aime sans vraiment le penser il le disait trop lui aussi et ça n'avait plus de sens et maintenant avec mon nouveau chéri j'avoue que j'ai du mal à le dire car je l'aime vraiment et j'en suis sur au moins donc du coup je n'aime pas le dire souvent, en plus ce n'est pas évident, c'est plus facile à l'écrit par contre ou au téléphone..

il est facile de l'écrire et de le manier à toutes les sauces que l'on veut amis le dire en le pensant sincèrement, c'est difficile. maintenant l'amour c'est dur d'y croire.

Je l'ai dit une fois, résultat j'ai eu le coeur brisé

oui je dit "je t'aime" a mon ange de douleur(mon amoureu)

Dire "C'est fini", quand on apprécie l'autre, c'est dur, aussi...

Le dire seul est un non-sens qui ne fait que mettre en exergue l'impuissance consommée de son interprête. Il y a dans cette audace magnifique et coupable un aveuglement sans nom, une sorte de naïveté qui porte à considerer que tout offrir puisse être suffisant. Une forme éculée d'orgueil dans le sacrifice, parce qu'aimer toujours ennoblit un être. Il élève ses buts, grandit son âme, renforce sa résolution, affermit sa volonté, le rend plus sensible et plus ouvert, et ne lui donne, avec une grande morale, la force d'être meilleur qu'en contrepartie de la faiblesse de son état. Une montagne... de fin cristal.

Aimer c'est forcément une abnégation, car on ne fait qu'emprunter sa force mais on donne son indépendance.

Pour l'avouer il faudrai être fol. Ou amoureux...

...

"Je t'aime" est une allégeance. Ceux qui savent le sens profond de ce lien féodal sans doute l'ont déjà senti. Et une allégeance ne créant ou ne reconnaissant pas d'obligation réciproque est une insanité. Lorsqu'un homme, dans l'humilité de sa défaite, en consent l'hommage à une femme, il s'inféode à son caprice, et maints gentilhommes trop sincères n'y ont trouvé que le servage.
L'apparence de l'indifférence est peut-être la dernière arme qu'on regrette de jeter à Ses pieds.


-Si je l'ai dis, déjà... ? ...A une femme. Seul.

A y réflechir en ces pages, d'ailleurs -à quelles résolutions le hasard des sujets et l'ennui du soir n'invite t-il pas ?- je me demande si je le redirai encore.
A quoi bon ? Pourquoi ? Ce mot stupide n'est qu'un titre de l'esprit sur une victoire du coeur, et il me déplait, à cette heure de mes mélancolies, de stigmatiser toujours les servitudes de mon affection.

Non, décidément, ce terme stérile résonne trop fort dans les gouffres incertains de l'avenir, et je n'ai pas de fierté des guerres qu'il sous-tend. En plus il fait peur, tel un fanion rouge sur le mat d'un corsaire.
Je l'ai dit, oui, comme une évidence, une honneteté, comme on clame une découverte. Je laisserai désormais les heureux rassurés se réclamer mutuellement de leur contribution à la félicité commune, et honorer la loi qui fonde leur bonheur.
C'est un terme qui parfois finit par porter plus de crainte que de promesses...

...

Non, allons, c'est décidé! Cessons de marquer si clairement nos dépendances.
Et pourtant... Ces trois mots étaient le poème le plus court et le plus dense qui ait franchi mes lèvres, et je n'ai que la hâte de les dire à nouveau.

A vrai dire...

Je ne m'empresse pas de les prononcer à nouveau, pour ma part, car je connais trop leur douleur. De plus, je me refuse désormais à les prononcer tant que mon amour ne dépassera pas, ou sera au moins égal, à celle que j'ai déjà aimée... C'est un principe. Il me faudra des mois, des années, ou peut-être cela n'arrivera-t-il jamais...

L'amour est une souffrance, réciproque ou non.
On n'aime que lorsque l'on en a besoin.

Et aujourd'hui...Je sais pour ma part que tout ne sera qu'éphémère illusion pendant encore un certain temps... D'un côté je ne m'en plains pas, c'est ce que je voulais. Mais le constat est clair, j'ai atteint tous mes objectifs en ce domaine.
Elle m'a rendu insensible.