Votre rapport a l'alcool...

Tenebrae a écrit:

Je passe souvent pour une "coincée" car je ne bois pas d'alcool...

Moi c'est exactement pareil ! Je n'ai peut-être que 15 ans mais j'en connaît beaucoup, qui sont même plus jeune et qui se soaul ou se drogue régulièrement lors des fêtes. Je trouve ça malheureux . . . je ne sais pas où ils vont aller comme ça.

Ca fait mal, je trouve. De voir les adolescents qu'on n'est pas mais que l'on pourrait être... Seulement on a le sentiment qu'ils se détruisent... Notamment par l'alcool.

Pas que les adolescents...

C'est vrai.
Pouf. Ca me laisse un peu négative là... :/

Il y a l'abus. Boire pour oublier ? Boire pour s'oublier. Fuir. Si ce n'est pas l'alcool, ça sera autre chose. L'ivresse, c'est aussi le meilleur moyen de se mentir à soi même. Mais l'alcool peut être positif !
L'alcool peut être positif, quand il est pris d'une certaine façon !
J'aime bien l'alcool vin, pour sa capacité à accompagner agréablement un certains nombre de plats. Bien que de l'eau claire soit parfaite aussi.
Il y a l'alcool apéro, convivial, qui délie les langues, qui nous désinhibe assez pour se laisser un peu aller. Pour le lien social, c'est important : ça aide beaucoup à briser les tabous qui font qu'on ne parle pas à n'importe qui de n'importe quoi. ça aide à parler de tout, et donc à apprendre de tous.
Il y a l'alcool digestif, après un bon repas, par exemple, comme je fait parfois avec mon pôpa : un p'tit cognac, et un cigare, une heure et demi de plaisir casi silencieux : juste profiter d'être là, ensemble, savoir que l'autre existe... Un plaisir solitaire dans son mode opératoire, mais qui doit être partagé pour être efficient.

Comment fuir Noel autrement que dans l'ivresse ?

Dans le sommeil?

Sinon je suis bien d'accord avec ce qu'à écrit Gaya.
L'alcool ça délit les langues, ce n'est pas forcément l'expression d'un mal être. De mon côté ça a toujours été une façon comme une autre de passer un bon moment tant que la consommation reste à peu près raisonnable.

ElegantAndDying a écrit:

L'alcool ça délit les langues, ce n'est pas forcément l'expression d'un mal être.

Tu te contredis, là.
Si vous avez besoin de l'alcool pour vous decoincez, c'est que vous êtes pas bien !
Ou alors, c'est moi qui suis pas bien de pas être coincé !

Oui, c'est tout le paradoxe, moi ça me fait parler mais j'ai pas nécessairment besoin de l'alcool pour ça, ça dépend des personnes avec qui je suis. Et en même temps ça arrive que ça fasse ressortir des choses aussi. Mais je crois qu'on peut boire juste par plaisir d'apprécier un bon vin, une bonne vodka etc..

On a pas forcément besoin de l'alcool pour parler, pas réellement. C'est une aide, ça facilite, parce que la douce chaleur qui envahit l'esprit embrumé, ça aide à se sentir bien, détendu, et il y a des sujets qui sont difficile à aborder si on est pas réellement détendu.
En plus, en petit comité, quand on a tous bu un peu, pas jusqu'à l'ivresse mais juste assez pour se sentir bien détendu, tout le monde est plus réceptif.
Mais ça n'est plus le cas quand on est "trop" ivre, ou qu'il y a trop de gens.
L'alcool est comme toutes les substances qui agissent sur la psyché, je pense. Il faut être éduqué, ou s'éduquer. Goûter et apprécier, sans forcément abuser. Savoir en profiter aussi, parce que l'ivresse est une sensation géniale, sauf quand elle est subie. Mais malheureusement, parfois, il faut abuser pour se rendre compte que cela ne sert à rien. J'aime boire de l'alcool, pour le goût, ou pour l'effet, pour les deux en même temps, mais je n'abuse plus, et j'espère bien ne plus connaître l'état pitoyable qui a pu être miens par le passé.

Je ne pense pas que le fait d'avoir parfois besoin d'un petit coup de pousse pour se lâcher soit synonyme de mal être. Je peux me tromper, cela dit, mais c'est une aide. Pas forcément nécessaire, mais tellement plus rapide pratique et efficace. Pour ce qui est de se lâcher, bien sûr. Car au final, il faut quand même reprendre les sujets sobrement et à jeun pour pouvoir en tirer quelque chose de concret.

Je ne parle pas vraiment des fêtes pour boire, avec plein de gens, de musique, de bouffe, etc. Là, bourré ou pas, je m'y suis toujours fait chier. Je parle des petites soirées à deux trois potes, à écouter quelques bons disques, et à parler de tout, de rien, de nous, etc. Dans ces cas là, l'alcool fait gagner du temps. C'est plus rapide pour arriver au point où on se lâche réellement. Pas nécessaire, plus rapide.

Hum, je viens de me relire, je me rend compte que je me répète beaucoup, et que je n'en suis pas plus clair. J'espère que j'arrive cependant à me faire comprendre.

C'est l'un de ces soirs où l'on se sent lamentable.
C'est l'un de ces soirs où l'alcool dégrise sufisemment pour se rendre comptte qu'on aurait presque envie d'un peu plus. De perfdre pied, de s'évanouir, de laisser la part "bourrée" de notre individu prendre le contrôle.
C'est l'un de c'est soir où l'on remercie certaine personne d'exister, de nous apporter une raison de résister.
C'est l'un de ces soirs ouù l'on sait qu'il y a si peu de temps, on aurait pas résisté, et on aurait fini cette bouteille de vodka qui nous temps les bras (et celle de rhum avec, allez hop, tarif de groupe !)
C'est l'un de ces soirs où l'on met trrois plombes à taper un messagfe sur un forum pour dire que c'est pas si facile d'arrêter les conneries.
C'est l'ubn de ces soirs où l'on est ivre, joyeux, en vie, heureux, et pourtant un peu honteux.
C'est l'un de ces soirs où l'on veux dire méfiez vous, et puis un peu merci.

J'ai pas mal picolé étant ado ce qui aurait pu m'entrainer dans un gouffre sans aucune sortie.Comme beaucoup,j'avais prit goût à l'alcool, lors de fêtes avec des potes qui étaient beaucoup plus agés que moi.Une façon de s'intégrer et de vouloir ressembler aux "grands".Le seul hic,c'est qu'avec le temps,je me mettais à picoler seul dans mon coin et c'est là que çà devient flippant.Et bien évidemment,je ne me posais pas la question du pourquoi d'un tel comportement,j'apprécié cet état d'ivresse qui me "rendait"moins timide et pensé m'apporter plus de confiance(ce qui est une énorme erreur de croire çà ).
Ce qui m'a "sauvé"quelque part c'est mes amis(qui ne buvaient pas,ceux là)qui m'ont ouvert les yeux.C'est vrai que si ils n'avaient pas été là,je ne sais même pas dans quel état je serais aujourd'hui(je serais peut être plus là ).
Maintenant et avec l'âge(je penses!),je ne bois plus ou alors un verre à l'occasion(et encore!)et je n'en ai plus envie.Il faut die qu'avec le temps et l'expérience,je suis devenu beaucoup plus confiant et moins timide avec les autres(c'est même carrément l'inverse )ceci m'a beaucoup aidé.
Et maintenant quand je vois des jeunes complétement arrachés çà me fait de la peine,je c'est pas comment l'expliquer!je me dis qu'ils ne méritent pas çà, que l'on peut être super heureux, sans cet artifice qui est l'alcool.
aprés,je ne dis pas qu'il ne faut pas boire du tout,on a qu'une vie,on peut se faire des petits plaisirs.Mais savoir boire raisonnablement et intelligemment car quand je revois certains gars que j'ai cotoyé il y a plus d'une quinzaine d'années et voir ce qu'ils sont devenus çà fait flipper .

Voui...
J'ai eu moi aussi cette prise de conscience l'an dernier, m'étais aperçu que je commençais à m'y habituer, même si je n'ai jamais eu envie de boire seul... et je ne l'ai jamais fait. Il y a avait souvent des fois où, même entre amis, je n'avais pas trop envie de boire.

Mais après des mois d'abstinence, voire moins, j'ai parfois des élans de manque, l'envie d'une bonne bière, ou tout simplement, mais c'est beaucoup plus rare, carrément envie de me mettre une race. Je sais que ce n'est pas très malin, d'ailleurs je prends de plus en plus de précautions avec ça, surtout quand je suis dehors avec des gens auxquels je tiens, car je sais que dans cet état, il m'est impossible de veiller sur eux, ce que j'accepte difficilement.

Cependant, l'impression que j'ai un peu gardé le gout des orgies... tant que ça reste des exceptions...
Intéressant d'avoir ton opinion d'"ancien" sur la question

t'inter

Azariah a écrit:

Voui...
J'ai eu moi aussi cette prise de conscience l'an dernier, m'étais aperçu que je commençais à m'y habituer, même si je n'ai jamais eu envie de boire seul... et je ne l'ai jamais fait. Il y a avait souvent des fois où, même entre amis, je n'avais pas trop envie de boire.

Mais après des mois d'abstinence, voire moins, j'ai parfois des élans de manque, l'envie d'une bonne bière, ou tout simplement, mais c'est beaucoup plus rare, carrément envie de me mettre une race. Je sais que ce n'est pas très malin, d'ailleurs je prends de plus en plus de précautions avec ça, surtout quand je suis dehors avec des gens auxquels je tiens, car je sais que dans cet état, il m'est impossible de veiller sur eux, ce que j'accepte difficilement.

Cependant, l'impression que j'ai un peu gardé le gout des orgies... tant que ça reste des exceptions...
Intéressant d'avoir ton opinion d'"ancien" sur la question

Je suis ravit que mon opinion de "vieux grabataire" t'intéresse même si je n'ai pas la science infuse sur ce sujet
Aprés c'est un choix que l'on fait de boire sans arrêt ou bien d'apprécié un bon petit verre de temps à autre ou une bonne biére(éviter la valstar );Maintenant,je me vois trés mal me déchirer à plus tenir debout comme il m'es arrivé bien dés fois et être malade comme un chien le lendemain.Déjà,pour moi même,je me sens plus épanoui sans çà et vis à vis de mais proche qui représente tout ce que j'aime le plus en ce monde.De plus,par respect envers ceux qui m'ont aidé à réussir dans ma vieje ne voudrais en aucun cas les décevoir,pour les perdre ensuite.
Et personnellement,je profites beaucoup mieux des personnes qui m'entoure lors d'une soirée que par avant quand j'étais complétement bourré.Je me suis rendu compte qu'au fil du temps que tu sois ivre pour "amuser" la galerie çà ne servait strictement à rien,bien au contraire.Au lieu d'attirer vers toi des personnes fortes intéressantes,tu te retrouves entouré que de gens qui ne pensent qu'à profiter de toi.
C'est pas compliqué,du jour on j'ai arrêté d epicoler et de payer des pots,curieusement,de nombreuses personnes qui m'entouraient à cette époque,on disparut comme par enchantement A côté de çà les bonnes personnes sont restées et d'autres ont réapparu à mon ma plus grande joie.Et rien que pour çà,je ne regrettes en aucun cas le choix de ne plus boire et comme çà j'ai plus les jambes coupées quand je suis sur le vélo

Personnellement je bois occasionnellement, pour les fêtes uniquement, bon la plupart du temps c'est souvent boire pour boire c'est à dire que le but est de se bourrer la gueule... Les raisons sont diverses.
Ça reste relativement espacé, et je n'aime pas particulièrement l'alcool en soi