Le vice dans la peau

Il y a une chanson de Mylène Farmer qui m'agace un peu...
L'amour n'est rien.
Elle y dit que les normaux sont des cons. Ne sont rien. Du mépris quoi.
Je voudrais croire qu'elle s'insurge contre le fait qu'un homme refuse a une femme ses fantaisie et ses plaisirs, mais je ne peux que l'interpreter comme un mépris de la "normalité"... Une vision de sale "bobo" vicieux quoi.
C'est quoi le vice ? Pour moi ?
C'est, lorsque c'est marqué interdit de tourner a droite, de tourner a droite, non parce qu'on a envie ou besoin de tourner a droite, mais pour faire chier le monde, pour ne pas faire comme tout le monde, se faire remarquer. Par vice, quoi.
Pas par conviction, pas par sincérité. Par vice.
Par caprice.
Que les "gros malins", les "vrais", méprisent les lois et les réglements par jeu.
Pour se faire remarquer.

C'est un truc que je ne comprends pas.
Que je n'ai pas.

Je me suis toujours emporté lorsqu'on qualifiait des gouts ou des natures hors normes de vice, comme si on le faisait exprès pour se faire remarquer, être a contre courant.
L'homosexualité, par exemple, n'est pas un vice.
Même si, a une époque, dan,s certains milieux, d'aucuns se croient malins et chébrans en se voulant homos... Des paumés qui se cherchent ? Et veulent voir dans le mode de vie d'autres personnes sensibles un style de vie a épouser ? Une alternative ? (La seule ?) Plutôt que de chercher et trouver leurs propres voies ? Ou de refuser de la voir ? Sans doute...

Le vice, c'est un truc typiquement humain.
Que je ne comprends pas.
A petite dose, j'appelle ça un caprice, de la fantaisie. Et cela m'amuse.
Mais mépriser des gens parce qu'ils ne sont pas "tordus", je n'accèpte pas...

Mais sinon, vous, vous tournez a droite des fois ?
Vous faites parfois des conneries par pur vice ?

Aurais-tu les paroles de la chanson? Parce que je juge rarement sur des paroles rapportées approximativent et sorties de leur contexte.

J'ai tendance à parfois me percher sur une tour d'ivoire quand j'observe les Hommes. A vrai dire, quand je me juge, je ne m'aime pas beaucoup, mais quand je me compare... Après, c'est sûr que se faire remarquer pour se faire remarquer, c'est loin d'être intelligent. On se fait remarquer parce qu'on s'assume. Alors oui, on veut être différent de ces gens lâches, couards et infâmes, mais pas juste pour être différent. Pour être soi.

Bon, je répondrai peut-être de manière plus importante plus tard.

Comte de la Rose Noire a écrit:

Aurais-tu les paroles de la chanson? Parce que je juge rarement sur des paroles rapportées approximativent et sorties de leur contexte.

http://www.paroles.net/chansons/36694.htm

Argh j'avais tapé tout un truc et ca a bugué... Maudite coupure d'électricité... Recommencons donc (en plus court puisque j'ai du en oublier le tiers).



Selon moi, agir différemment non par choix personnel, presque involontairement, mais par volonté de choquer, est justement la preuve que l'on ne s'assume pas, que l'on se cherche à travers le regard des autres.

[J'ai oublié mon développement... m'énerve... bon je crois que je vais arrêter de chercher. Si quelqu'un souhaite que je m'explique ou n'est pas d'accord, j'étofferai mes dires.]

Citation :

Mais mépriser des gens parce qu'ils ne sont pas "tordus", je n'accepte pas...

De même. Je respecte les différences des autres et vis sans trop de heurts avec eux, bien que peu sont ceux qui approuvent mes idées. J'essaie parfois de discuter, d'échanger nos opinions... Même si cela arrive rarement (beaucoup se lassent de réfléchir, surtout d'argumenter, dès la seconde minute...). Mais là on part en hors-sujet

Citation :

Vous faites parfois des conneries par pur vice ?

Avant, surement ; mais j'avoue ne plus m'en souvenir. Désormais, si je fais des conneries, c'est parce que je juge le profit plus grand que le reproche. Je ne cherche jamais à provoquer, car je vis des choses que j'aime, pas de l'avis des autres. Si en effet il m'arrive de le faire, c'est inconsciemment ; l'explication serait alors nos différences de moeurs. Je m'en excuse donc profondément auprès des outrés.

Paraît-il je suis parfois un emmerdeur. Au fond ce n'est jamais bien méchant, et les gens savent que je suis le dernier à faire des méchancetés gratuites. Au fond je ne mords que si on me provoque, le vice pour le plaisir me répugne.