L'antre sentimentale du guerrier[textes et dessins de Saulz]

Je me réserve un petit coin pour y laisser mes écrits. Ne vous gêner pas pour laisser des commentaires, ne vous gêner pas de me le dire s,il y a quelque chose de mauvais d'ou d'execrable, C'est comma ça que je pourrai m'améliorer. Je veux avoir vos plus sincères impressions

Voici un petit texte qui m'est venu en tête, inspiré simplement par un petit smiley, lui : , que j'aime trop. C'est un peu mégalo, mais bon ...


Voilà, je déambule en ces terres hostiles, en ce marécage putride où la mort et la désolation s’y présentent sous plusieurs formes. Les arbres dépouillés de leurs feuilles y crient leur agonie silencieuse alors que le vent murmure l’épitaphe de la vie qui jadis rayonna ici. Moi, je marche en solitaire dans la vase, constatent mon nouveau sort, ma déchéance. Je fus chassé du paradis sans trop en connaître la raison, je devins fou à ne point pouvoir ajouter à mon savoir la raison de mon expulsion. Qu’ais-je fais de si terrible ? Pourtant pas la moindre once de malice se dissimule sous ma candeur, l’innocence de mon âme ayant toujours été exposée au grand jour. Peut-être que le simple fait d’exister est un blasphème à Dieu, une insulte à ces si belles qu’il créa auparavant. Je suis un exilé du domaine, un de ces damnés errant ici-bas à la recherche du destin, sans jamais savoir ce que demain sera.

Le ciel est comme mon âme, sombre, gris, brillant de par son absence de lumières. Dans les moments de détresse, j’eus l’habitude de regarder le soleil pour me redonner espoir, mais d’y voir la dissipation de l’astre sous couvert de nuage ne peut me permettre d’oublier ma peine. Mon bonheur est en chute libre dans un gouffre, sa chute sur la surface dure et glaciale de ce monde entraînant sa perte. Parfois, je me demande si je devrais connaître pareil sort, rejoindre ce bonheur …

Lassé, je marche dans la boue. À mon malheur s’ajoute d’étranges douleurs. À chaque souffle, le souffre semble éroder mes parois pulmonaires tel un liquide corrosif dévorant le métal. Un feu invisible calcine mes ailes, celle-ci étant affligées de douleurs que l’on ne peut qualifier, la douleur nous empêchant d’en trouver les termes et nous paralysant la bouche pour en proscrire la prononciation d’un mot se déclarant capable de décrire telle affliction si tel en serait le cas. J’ai mal, d’intenses spasmes me torturent le dos, la racine de mes ailes d’anges. Je t’en d’en atteindre la source, de me retirer ce poignard qu’on me planta dans la colonne, mais rien à faire, aucune arme se trouve en mon corps. Je souffre, un bourreau invisible me torture, et je n’ai qu’hâte à ce que ce calvaire prenne fin, qu’on laisse tomber la guillotine.

Je me regarde dans les eaux stagnantes en frottant la rugueuse surface de mes paumes écorchées par l’usage sur mes douces plumes, mais voilà que je vois défiler ces plumes sous mes yeux, une à une. Je me contemple et constate l’horreur : mas ailes ne sont plus que vestiges, que de grands os ayant cédés leurs ivoire pour un noir d’ébène. Quelle désolation ! La vision de chacune de mes plumes se sauvant de moi, de ce maître les ayant tant chéries provoque un déluge de larme, mon visage se crispant à chaque fois pour puiser en ces réserves lacrymales que j’épuisai.

Je continue à avancer dans le marais, honteux de ma déchéance. La vase m’aspire vers les fonds, mais je n’ai plus la force de lutter, je me laisse emporter. L’air y est évanescent, ce faisant rare, je suffoque, mais rien ne peur me sortir d’ici, pas même mes désirs. La mort viendra me cueillir et je l’attends impatiemment, me délivrant de cet enfer pour me plonger dans un autre, me condamnant à un destin aussi sombre et morose. Je m’éteins en silence, seul, n’ayant personne pour pleurer ma chute, personne pour constater qu’une vulgaire mouche vient de quitter ce monde. Ce marais est le théâtre de ma tragédie, et personne n’assiste à la fermeture du rideau. Je ne m’en étonne pas, la étais mon destin …

He ... Est-ce que Lon peut me dire comment corriger le nom de mon topic, j'ai honte d'y avoir fait une faute de frappe

- Bon, je me lance. Je ne jugerais pas, mais voici mon impression : Phrases longue et lancinante, me donnant une impression purement contemplative, je ne vis pas l'action que je lis, je l'observe et la constate. Je suis spectateur de la déchéance. C'est beau, c'est évocateur, c'est puissant. Un rien peut-être de monotonie à mon goût. Mais ce n'est que mon opinion, bien sûr. J'aime bien l'harmonie des mots, des sons et des couleurs. En gros, ça me plaît, bravo !

(désolée de ne pas lire le texte maintenant )

Si tu veux changer ton titre, clique sur éditer (ton premier post)

Merci Kirjava pour ce dépannage !

Merci Gaya pour le commentaire. Il est vrai que je me laisse un peu trop emporter parfois et que le tout devient purement contemplatif. Je porterai plus grande attention à cet aspect, surtout quand j’écris des passages d’action, justement quand je veux faire vivre l’action au lecteur. Désolé de ne pas encore avoir lu tout tes écrits, mais vu qu’il y en a bon nombre, cela exige plus de temps. Je les ai imprimé et je les lirai durant mes moments libre à l’école ( où durant des cours ennuyant pour me tenir en éveil ).

À avoir lu un peu plus de vos écrit, je suis un peu gêné de présenter les miens, n’ayant pas votre talent et étant incapable de faire des rimes. Voici don un petit « poème » et un petit dessin. Je ne dessine pas assez souvent et assez bien pour poster le tout sur des sites comme deviantArt, mais je veux bien vous en montrer quelques uns. Voici Seleyste :

Voici un petit quelque chose que j'ai écrit il y a environ un mois, bien que le thème est semblable au précédant.



Que d’ignares et de rustres peuplant nos contrées,
Que de chair à gaspillée à les voir exister
Et que de ressources épuisées à les faire subsister.
Je me désespère à voir ces gens atteindre l’incompétence,
Sombrer avec l’âge dans l’apathie
La passion évanescente, leurs vies devenant léthargies,
Devenant de ces êtres que rien n’émerveille.
Je m’effraie à être condamné à ces vies adultes
Où ne s’opèrent que de mornes routines,
L’incessance des cycles anémiques d’enchantement,
L’indifférence grandissante, rongeant la vitalité,
Ces vies où l’on ne se donne guère l’effort d’agir et de penser,
À la dérive en cette mer d’eau terne qu’est la société,
Porté par ces flots de conformité,
Attaques perpétuelles ne cherchant qu’à éradiquer l’imaginaire et l’originalité.
Trop laissent leur destin capter tout vent,
La paresse les ayant gagnés, l’inaction ayant triomphée,
Où encore n’ayant plus la force et le courage de ramer.
Mon temps est compté,
Ma vivacité est périclitante, lente agonie de l’artiste en moi,
Je ne veux guère être de ces automates sans âmes !
Je dois m’y faire, le temps aspire le talent,
Est la faux le taillant pour en anéantir la croissance.
Je ne peux échapper à ce destin qu’on me réserve
Là est ma hantise
Mais hélas, je dois m’y faire,
Brûler ces chapitres de vie passionnée qui restèrent à jamais clos
Pour ensuite regretter la vision de ces cendres d’une dimension détruite
Et ne porter qu’un regard nostalgique à ces moments où je pus créer,
Où j’en eus la faculté,
L’amertume d’avoir stranguler une partie de mon esprit.
Je serai adulte, je serai de la monotone masse.

- Langage clair et imagé, je trouve que tu as un vocabulaire riche des plus apréciable. Ce que je dis n'engage que moi, de toute façon. Nous n'avons sûrement pas le même vécu, la même sensibilité sur les mêmes évènements, les mêmes perceptions, mais je me retrouve pas mal dans ton écriture. Je maintient mon point de vue : tes phrases sont longues, je perçoit le tout comme une pause réflective, un constat de ce qui t'entourre. Cela dit, j'aimerai le faire aussi bien que toi.

Citation :

À avoir lu un peu plus de vos écrit, je suis un peu gêné de présenter les miens, n’ayant pas votre talent et étant incapable de faire des rimes.

. Là, permet moi de m'insurger. De nombreuses plumes aux qualités diverses se cotoient ici, certes, mais tu n'as pas à te ranger dans les "non-talentueux", pour plusieurs raison : d'une part le talent ne se quantifie pas, comme tu es sûrement incapable d'être objectif envers toi même, de nombreuses personnes le sont. J'ai osé montrer les miens ici, et j'avoue que je suis surpris. Pas de faut fuyant : ici, les gens qui lisent ne se fatigueront pas à être flatteurs. Chacun des commentaires sera sincère, et il y en aura des très positifs, car tu le mérites. J'espère que tu re-posteras d'autres écrits ici. A bientôt !

puis, il s'en va un peu plus loin, avec l'idée de revenir souvent

Aller hop ! J'ai envie de poster un petit dessin. Tient, pourquoi pas "the angel of hope" ? Ça fait un bout que je l'ai fait, mais je le trouve pas si mal. Il n'y a que les bras que j'ai manqué un peu.

http://img206.imageshack.us/my.php?image=theangelofhopejpegie3.jpg

J'écrivaits pour mon roman, mais une émotion réprimée jaillit hors de moi durant le moment, durant mon écriture. Voici un extrait ... il fallait que ça sorte

Cette angélique se plaça à mes cotés, alors que je poussais de faux léger cris d’agonie. Elle me caressa le visage de ses mains douces et invitantes, de cette chaleur maternelle que jamais je n’eus senti. Elle me murmurait de réconfortantes paroles dans le creux de mes oreilles surgelées, me récitant les vers d’une vivifiante mélopée communiquant sa lassitude du quotidien. Elle effleurait, du bout de ces doigts sillonnant ma peau hypothermique, mes divers blessures, les cicatrisant à son simple toucher, alors que son autre main me soutenait la tête, bousculant chaque brin de ma chevelure par ces petits mouvements que ces doigts improvisait. J’ouvris les yeux pour y entrevoir son minois angélique perdue au centre d’un torrent de feu. Elle me souriait, discrètement, esquissant cette timide émotion de bienveillance sur le fin relief de ces lèvres, délicates et invitantes, tremplin des doux mots qu’elle chuchotait pour me calmer. Nos regards se croisèrent, je plongeai mon regard fautif et hypocrite dans la profondeur de sa prunelle, ce puit sans fond de piété et d’affection baignée d’un joyau vert et brillant, lueurs de vérités paralysant les démons impurs. Sa voix, si mielleuse et fruitée, pure … j’en dégustais chacune des syllabe qu’elle laissais échapper, si douce … calme … sereine. J’avais l’impression d’y retrouver la tendresse de la mère que jamais je ne connus, de me faire raconter ces contes m’ouvrants espoirs et fantaisies que l’on raconte lors de nos âges d’innocence et de naïveté. Ces doux mots me cajolaient, me bordait pour me faire oublier mes maux et me laisser bercer par cette clémence moelleuse et paisible dont seules les femmes savent faire preuve. Je tentai bien de répliquer, de laisser filer de ma bouche close un merci, un signe de reconnaissance, mais l’indicible douceur paradisiaque qui rodait dans les airs, volatile et rarissime, me prohibait parole, rendait rigide comme les pierre mes cordes vocales hargneuses et agressives. Sa main voyagea en mon abdomen, à douce cadence, houleusement, épongeant mon sang et ces plaies que je m’infligeai pour substituer cette cruelle et froide douleur par une effervescences ardente cicatrisant mes mutilations. Finalement, elle me saisit par les épaule, d’une gracieuse délicatesse, me fixant de ces phares d’émeraude pour me demander :

- « Est-ce que ça va ? Ne t’en fais pas, je suis là. Tout va bien … échappa-t-elle tendrement. »

Je ne dis rien, détournant mon regard du sien, fermant mes yeux pour éviter cette chaleureuse douceur dont j’étais indigne et effrayé. Dans sa tempérance, elle m’enlaça, m’étreignant dans un revigorant câlin dont je ne pus me soustraire. J’aurais dû m’en évader, la repousser au nom de mon orgueil, mais, pour la seule et unique fois de ma vie, je connus un brin de chaleur et d’affection, un réconfort que je cherchai depuis toujours sans jamais avoir pu en faire l’expérience. Lorsqu’elle retira ses bras d’autour de mes épaules, je fus attristé de voir que ce moment magistral et unique prit fin. Cette simple marque d’affection laissait un tel vide en moi, ce néant d’amour et d’amitié que jamais je ne connus, que jamais je ne pu savourer, tel un fruit défendu que les prophéties interdissent au prix d’un éternel châtiment. Elle soulagea la bête en un instant enlevant. Un question existentielle venait siphonner mon âme et mes souvenirs, étant cette poussé qui me projeta dans le gouffre : Et si j’aurais ressentis pareille émotion au cours de ma jeunesse, en serais-je rendu là ? Aurais-je égorgé et éventré homme, femmes et enfants dans l’unique bout d’engourdir cette carence que tous purent savourer gratuitement et si souvent ? Ma réponse se traduisit par la fine et minuscule larme qui jaillit hors de moi, malgré tout, contre ma volonté et ma fierté. Un léger et chétif « oui » se faufila hors de mes lèvres, alors que je me relevai pour lui tourner le dos et terrer cette marque de faiblesse, cette émotion honteuse, ce manque, sous le couvert de l’hostilité habituelle de ma nature guerrière et fière. J’étais honteux de moi, j’en tremblais d’avoir succombé aux charmes de cette affection innocente, et je me crachais, je m’insultais intérieurement d’avoir goûté à cette tendresse que tout homme se doit de refuser. Je tentai de me calmer, de reprendre mes esprits, mais difficile alors que cette femme, cette pure étrangère me procura cette sensation si unique qui me fis un si grand bien ,un baume sur mes plaies grandissante depuis ma naissance, mais difficile de le faire sachant que pareille extase, pareille chaleur humaine ne sera plus jamais connue …

Je manque de temps, mais je t'assure, je me réjuis de lire tout ce que contient cet antre!

Lyrique néant

Je trouve toujours confort en ces abyssales ténèbres
Où la réalité y perd sa superficialité,
Abstraction de ses atrabilaires aspects.
Le silence y règne en maître et,
Tout comme la blanche page,
Est terre vierge propice aux inspirations
Où l’on divague en ces envolés lyriques
Où le rêve devient accessible
Et semble se matérialiser.
Nos plus folles et douces fantaisies prennent forme,
Libérées des contraintes de notre univers
La logique et la raison y sont proscrite
Et a rationalité y est un non-sens.
Le temps y perd son essence
Pour donner un semblant d’éternité,
L’âme de l’artiste s’y exprime délibérément
Portée en une indicible extase
Où l’imagination du poète y trouve sa raison d’être.
Rien, qu’un néant réconfortant
D’où les splendeurs peuvent trouver racine,
Où la passion y berce les œuvres.
Rien, rien ne restreint cette transe fantastique,
Il ne faut qu’ouvrir ses ailes,
L’étincelle réchauffant nos ardeurs,
Pour s’abandonner à soi-même,
Laisser libre court à nos rêves,
Et croire en ce qui est interdit,
Se nourrir dans l’espoir de l’impossible.
Que de rêver,
Que d’exister et en prendre conscience
Pour y voir la beauté du néant,
La perfection de l’inexistant.
Le rêve nous insuffle la vie
Et jamais il ne faut cesser d’y croire.

Voila, je ne sais pas critiquer, quand au jugement, c'est tellement relatif... Mon impression en lisant ces mots est étonnante : je visualise une personnification de l'art poétique "classique", Je visualise un être qui est toi, Et "toi" décide de défenestrer l'art classique, de proposer une suite illogique, de faire une légère apologie de l'absence. Impression saisissante d'action en pause, tu sais, quand tu regarde un film et que tu arrêtes la vidéo... L'art tombe en continue, silencieusement et sans fin, et toi tu le regarde et te marre, parce que tu regarde l'art, tu te pose, le régarde, rêve et écrit.

Bon, ce n'est que mon impression.

@ Gaya : Merci des commentaires ! et tes impressions sont plutôt bonnes et justes !

Bon, Les démons étant mes créatures fantastiques préférées , il va donc de soit que j'en dessine quelques uns ! En voici un des mieux dessiné, un que j'ai commencé il y a longtemps et que je viens juste de terminer. Il n'est pas parfait, j'ai peut-être trop forcé foncé sur les contours et j'ai toujours autant de difficulté à dessiner les bras et les mains, mais ... je le trouve pas si mal ...

Jamais un dessin m'as pris autant de temps à faire, d'autant plus que j'avais un modèle pour celui là ...

J'aime beaucoup ton dernier dessin, mais je dirais que leur principal défaut (à tous, en particulier les deux premiers) c'est que tu ne va pas assez franchement sur ton trait. N'hésites pas à appuyer franchement sur le crayon, en particulier pour dessiner les ombres (je pense au second là). Disons que tu restes dans une gamme de gris, alors que tu pourrais avoir des zones quasi-noires.
Ceci étant, ton dernier est très réussi, et tu as du potentiel. Pour ce qui est du temps, ne t'inquiètes pas, il raccourcit avec la maitrise...
De plus, n'étant pas non plus un génie du dessin, mon avis est très relatif...

Hum ça me fait un drôle d'effet, j'ai l'impression de parler comme ma prof de dessin...

Merci encore pour la critique Zaknafein Do'Urden ! Elle m'est précieuse !
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Malédiction

En mon cœur ravage les ténèbres
Les espoirs se brisent sous cette intarissable opacité
Nulle joie ne pourrait y survivre
Car l’humain n’est digne que de sa pourriture
Ces espoirs, ces doux espoirs
Pourquoi ais-je tant besoin de les briser ?
De les chasser sans relâche ?
N’ais-je pas droit de rêver ?
Non, non, ma faiblesse m’y proscrit,
Je suis indigne, indigne de l’espoir
Indigne de ce rêve que je poursuis.
Je me flagelle pour me forcer à l’effort
Peut-être obtiendrais-je fruit de mes désirs ?
Ce sang aura beau couler
Mais le vide de sa substance ne pourra rien changer
Toujours il restera inerte, rien je ne pourrai en obtenir.
Je ne suis que merde,
Ce qui sort de moi en est pareil
Trop peu d’efforts, trop peu de talent …
Pourquoi courir après l’utopie ?
N’existe-t-elle pas que pour être inaccessible ?
À quoi bon avoir foi,
Croire en soi ne serais-ce qu’un instant ?
Les honneurs ne se gagnent guère en une journée,
Mais je les veux tant … toujours je les voulus.
Tout vient à point à qui sait attendre,
Mais je ne pourrai survivre à l’éternité …
Peut-être devrais-je abandonner,
Car indigne je suis de pareille récompense,
Lâcher prise, simplement … oublier …
Donner le coup de grâce à ces espérances que sans cesse je dus reconstruire.
Damnée soit ma plume !
Pourquoi y ais-je mis main ?
J’y touchai, je fus foudroyé par la malédiction,
Ce tord d’avoir osé rêver…

Pour ceux que ça intéresse, j'ai commencé à mettre sur le net quelques extraits de mon roman. Je les déposes aussitôt que je finis d'en faire les correctifs. Si ça vous branche l'adresse est là, sur un forum d'écriture :

http://5emesaison.fr/forum/viewtopic.php?t=4240

Ne vous gêner pas pour commentter et critiquer, ici ou sur ce site. J'ai aussi posté d'autres extraits sur un autre forum plsu intime, je me dois juste de demandé à l'admin de rendre la zone accessible à tous sans devoir se connecter ... si jamais il retourne sur le net ...

Célébrons un peu, mon 400e message ...