ce que veut dire pour vous etre gothique romantique

je suis encore toute nouvelle ici, je découvre ce forum, ses menbres et je me pose des tit' questions, notamment sur ce que veut dire pour vous être "gothique romantique".

pourquoi avoir choisi ce forum plus qu'un autre et comment ressentez vous cette sensibilité, comment se manifeste-t-elle pour vous dans votre quotidien...

pour ma part, je suis venue sur ce site car depuis toujours j'ai une sensibilité romantique à tendance sombre; c'est à dire que j'ai toujours été attirée par ce qui à traît au sentiment, à la sensibilité, au rêve, à l'imaginaire, à la nuit, à la solitude, au spleen, à l'instrospection, la nature, la tristesse... et pour tout cela j'ai trouvé que ce site était bien plus propice à répondre à mes attentes que d'autres sites seulement gothique qui n'ont pas cette ouverture sur le romantisme...

au quotidien , mon apparence ne diffère pas forcemment, je ne m'habille pas dans un style dark, travaillant dans un service public j'aurai du mal de toute façon, tout se recentre plutôt en moi même, dans mon âme, mon esprit...
Je suis sensible, rêveuse, réservée, assez lunatique par moment et plus dans le ressenti que la verbalisation. Je suis assez sauvage et d'humeur solitaire et mon principal bonheur est d'aimer mon chéri..;

Et vous?

je pense que chacun le vit légèrement différemment!
avant 2007 j'étais torturée, 'jétais bloquée, et donc ça aide énormément à développer un certain spleen et la complaisance dans ce bonheur-malheur

pour ma part, je vois le gothique romantique comme quelq'un d'exigeant dans sa quete du Beau et assez perfectionniste, écorchée et sensible, et émotif, lunatique
mon lunatisme s'exprime par beaucoup de choses: toi plus dans le resssenti, moi aussi mais aussi dans l'expression verbale et la gestuelle, le regard

Mais je n'aime pas seulement etre seule, bien qu'étant à la base solitaire, je n'ai pas toujours choisi la solitude mais je l'ai subie car n'étant pas très douée pour les rapports sociaux et humains, mais depuis quelques mois ya du progrès!

Je le vis au travers de la musique, de l'habillement, des mots qui courent dans ma tete, des paysages qui se créent, encore flous
Je pense que tout ça est intérieur, mais finalement ne sommes pas tous ou beaucoup, romantiques?

Je rapproche le romantisme dont tu parles au mouvement romantique qui a suivie la Révolution Française, une idée de passion, de tourmente, de nostalgie et de mélancolie, de fantastique et de surnaturel et d'un retour aux sources
certes il y a la souffrance, liée à l'histoire personnelle, et je vois aussi le romantique comme quelqu'un qui introspecte beaucoup, voire trop et qui observe beaucoup ce qui l'entoure n'étant pas vraiment au milieu de la société mais sentant autre chose dans l'air

J'espère que je ne suis pas trop partie dans tous les sens et que je réponds à certaines de tes questions!

Personnellement je suis un peu baudelairien, mais je suis surtout un peu de tout. Néanmooins je me retrouve beaucoup en ce que vous dites toutes les deux. Torturé, mélancolique solitaire. Encore que cette solitude est un naturel, puisque je suis, pour mon âge, un maître en relations sociales. Je ne me l'explique qu'à moitié...

De toute façon, comme souvent "Tout a déjà été dit, et l'on arrive trop tard."
Je me dois donc de rester coi, puisque vous avez déjà dit ce que j'avais à dire.

merci pour vos belles réponses, vous êtes tout ce que je recherchais en venant sur ce forum,

Rhiannon, j'aime énormément ta définition du romantique :
une idée de passion, de tourmente, de nostalgie et de mélancolie, de fantastique et de surnaturel et d'un retour aux sources
certes il y a la souffrance, liée à l'histoire personnelle, et je vois aussi le romantique comme quelqu'un qui introspecte beaucoup, voire trop et qui observe beaucoup ce qui l'entoure n'étant pas vraiment au milieu de la société mais sentant autre chose dans l'air
le romantique est une personne torturée car il poursuit un idéal irréalisable, impossible à réaliser dans une société qui ne lui en offre pas les moyens, aux esprits trop petits pour savoir le comprendre et surtout voir qu'il est la voie, le guide... Ses rêves sont trop grands, trop purs, impossible à concrétiser dans cette société et de fait il est constamment en proie à la mélancolie mais il ne doit pas s'y complaire : les grands romantiques, tels Hugo luttant contre la peine de mort, le travail des enfants ou encore contre Napoleon III, agissent pour tendre au mieux vers leurs idéaux libertaires; certes jamais les romantiques ne trouveront tout à fait leur bonheur, ils seront toujours de grands exilés car trop clairvoyants et profonds pour s'abaisser aux plaisirs vains et vulgaires mais ces "albatros" pour reprendre Baudelaire, ont au moins de biens beaux rêves...

Je ne pense pas avoir à rajouter grand chose... tout a été dit, bien mieux que je n'aurais pu le formuler...

Excepté quelques détails : se trouver sur un forum "romantique" implique qu'il est peuplé entre autres de romantiques... et les romantiques postent en français, et c'est quelque chose qui me touche beaucoup (avouer que le SMS n'est pas agréable à lire, et qu'il dénote un certain manque de respect enver son interlocuteur...).

Cependant il n'est pas si rare de trouver des romantiques. Seulement gothique fait référence à une culture, que je préfère de très loin aux autres. Si je le désire il est toujours possible de fréquenter des romantiques hippies... même si je tolère les autres, je ne suis pas forcé de les apprécier. Honnêtement, je préfère un costume noir à ce que je trouve ressembler à un "déguisement de poubelle"... bien entendu il ne s'agit que d'un simple avis personnel... qui de plus ne m'empêche pas de me montrer respectueux avec ceux qui me respectent.

Oui... je prends l'exemple des vêtements, mais chacun sait qu'il s'agit d'un tout, l'habillement ne constituant que l'étandard de sa propre culture.

Rien de plus à ajouter.... Et puis il faut rajouter que les gens ici sont très ouverts et très tolérants..... Ce qui n'est pas le cas sur tout les forums....

Angel a écrit:

Rien de plus à ajouter.... Et puis il faut rajouter que les gens ici sont très ouverts et très tolérants..... Ce qui n'est pas le cas sur tout les forums....

ça dépend...

moi par exemple je n'aime pas les elfes

Je soutiens Azariah, bien que je ma compagne en soit elle-même une...ce qui est parfois source de petits différents sur les contenus d'assiette...

Mais c'est vrai que la pluaprt des gens de ce forum sont très oouverts d'esprit. Et quand bien même ils arrivent en ne l'étant pas, ils s'ouvrent naturellement, tant la bonne entente au milieu de tous ces débats est puissante. Ici tout est ouverture... C'est une caractéristique qui fait que j'aime énormément ce forum.

Pour le reste...Est-ce que vous voyez le romantisme comme une malédiction?

Comte de la Rose Noire a écrit:

Pour le reste...Est-ce que vous voyez le romantisme comme une malédiction?

Comme une bénédiction au contraire...

Citation :

Pour le reste...Est-ce que vous voyez le romantisme comme une malédiction?

Ca dépend...

A la fois je pense que c'est une véritable chance d'avoir cette sensibilitié car elle prédispose à plus de tolérance, d'ouverture d'esprit comme l'ont déja dit d'autres membres de ce forum; de fait, cela nous permet de ne pas sombrer dans les stupides mesquineries humaines, dans l'hypocrisie ambiante car nous voyons plus loin que les esprits étroits et fermés...

Mais d'un autre côté, une trop grande sensibilité peut aussi être une faiblesse quand elle paralyse l'action lorsque la tristesse se fait envahissante; l'introspection de même, autre caractéristique des romantiques peut aussi être un handicap car elle peut aussi brimer les élans car à trop réfléchir, à trop se demander parfois ce qu'il faut faire ou dire, on ne fait ou dit plus rien...
Enfin, le plus grand risque des romantiques est je pense de sombrer dans le détachement, l'indifférence à tout, à cause de passions et d'envies sans cesse contrariées et réffrénées, qui invite au final à plutôt vivre ses rêves que de tenter de les concrétiser...

Isild, je vous salue !, et de gréant coeur. Remerciements sincères également à Rhiannon.

Votre avis me semble d'une grande pertinence, il illustre en même temps qu'il démontre, et l'on a touché du doigt à l'essence. Oui, merci pour vos définitions.



Pour le reste... Je pense comme le Comte qu'il s'agit d'une malédiction, mais peut-être n'est ce que faute de ce qui pourrait m'amener à le vivre autrement.
C'est un exil. Une quête éternelle, compulsive, impérieuse... et qu'on devine vouée à l'échec. C'est être un gastronome de l'émotion, un oenologue du sentiment, et trop sentir la grossierté quotidienne des mets de l'esprit, avoir l'intuition du beau, du vrai, du profond, et rester ainsi perpétuellement au bord de la vérité, dans un nouveau Tantale de la connaissance, dernier raffinement de la civilisation cruelle. C'est vivre mutilé d'un sens, le "sixième" peut-être, qui nous hante comme un membre fantôme. Nous sommes des créateurs avortés qui jamais n'accoucheront d'un monde. Nous avons la sombre capacité à percevoir l'irréalisable, à concevoir l'impossible, à imaginer, extrapoler, intuiter ce que les autres ne savent que constater. Ah, Isild, vos mots ont touché juste. "personne torturée car il poursuit un idéal irréalisable, impossible à réaliser dans une société qui ne lui en offre pas les moyens, aux esprits trop petits pour savoir le comprendre et surtout voir qu'il est la voie, le guide... Ses rêves sont trop grands, trop purs, impossible à concrétiser dans cette société et de fait il est constamment en proie à la mélancolie"
...

Pour le romantique (tel que je vois la chose), l'Amour devient la Grande Solution, le seul reméde, la seule réponse véritablement potentiellement viable à son besoin de questions. La seule nourriture assez possiblement intense pour son âme agonisant d'une faim terrifiante de sentiment. La seule voie dont l'exploration semble assez longue, assez infinie pour la nécéssité de mouvement, pour l'élan brimé de l'esprit romantique. L'inaction du coeur est d'une telle torture que l'on préfère encore souffrir directement, intensément de la solitude que vivre le poignant calme plat de l'encéphalogramme émotionnel. "Se complaire dans la mélancolie", oui, comme on boirait son propre sang pour étancher sa soif... Des vampires mon cher Comte, mais de l'âme... Le pire est que nous en avons un besoin incomparablement plus grand que le commun, et que justement le trouver, le vrai, à ce niveau d'exigence et de ressenti, de profondeur de complicité, devient proprement utopique, même si certains d'entre nous vive leur propre miracle. (et rendent un peu de foi aux autres...).

Etre romantique, c'est être seul, sans possibilité de transmettre l'essentiel des choses, devoir toujours se contenter de l'écorce, de l'aubier de nos pensées, sans savoir leur rendre justice. Rester toujours un peu incompris. On n'est pas poête par hasard je crois, tentative symbolique de traduire encore un peu plus de l'essence, du substrat émotionel et intuitif où se tapissent les vérités qui nous traversent, messages que nous comprenons sans en avoir la clé...

Oui, pour reprendre l'image, être romantique et vivre, c'est être gastronome dans un Mac-do. Un aveugle qui connait les couleurs sans se l'expliquer, et les cherche désespérement dans sa nuit continuelle. Etre pélican d'élevage, parmis les autres pélicans aux ailes coupées, et sentir à la moindre bise qu'on aurait dû voler. Comment ne pas sombrer mélancolique, et même, pour certain... gothique ? Dans l'univers toujours "la fonction crée l'organe", et le besoin la fonction. Nous voici hors nature, immondes atrophiés de l'ignorance, avec comme le souvenir inné d'un sens qui ne peux s'exprimer, qui n'a pas réellement sa place, que ne peux que heurter la réalité des choses. Qui n'est pas censé exister, qui n'est rien au regard de la survie, de l'espèce, et fait de nous les produits encombrants, inutiles, non-viable de l'esprit meme de la société, quelque chose comme l'expression trop extrème de la civilisation. Un raisonnement poussé trop loin, un résultat qui sort de son domaine, une recherche d'humanité -de sensibilité- qui coupe son objet de ses fondements.

...


-Se sera tout pour ce soir... Je me suis laissé aller, veuillez m'en excuser. Un peu de solitude tourmentée qui aurait dû rester mélancolie.

au niveau sensibilité je rejoins beaucoup l'avis de Isild et rhinannon. Vos "définitions" sont relativement proches de ce que je peux ressentir. Meme si ça reste une fasse caché par rapport à ma propre vie de tout les jours du moins pour le coté romantique

En plus je me sens plus proche du mouvement dark ou meme corbeau du début des années 90, et vestimentairement parlant je suis très loin du gothique romantique préférant les choses pratiques les jupes plus courtes le styles un peu plus batcave ou indus voir bondage.. Mais de temps en temps j'aime les longues jupes en velours ou en satin avec des hauts en dentelles et de beaux serre tailles ou corset qui viennent joliement afinés la taille..

Voilà je crois que tout a été dit.

@Le mouchoir et la lame : Messires, j’approuve vos paroles, mais comme toujours, l’émerveillement me paralyse face à cette verve qu’est la vôtre … je m’admets envieux de votre talent …

Pour répondre au comte, un peu comme le disait Isild, je crois que le romantisme est à la fois une bénédiction et une malédiction. Une bénédiction au sens que cette sensibilité sait se faire rare dans notre monde et que je me sens privilégié de pouvoir voir le monde sous un pareil regard, de pouvoir savourer la vie en ces moindres détails avant que ne tombe le rideau, de prendre un peu plus le temps de vivre au sens profond du terme. D’autant plus, cette sensibilité, bien qu’elle soit bien souvent aussi une torture, me permet de créer, elle s’avère une inspiration qui est source d’écrits faisant ma fierté. Aussi, tel qu’on le dit plus haut, je me sens bien heureux aussi de ne pas être de ces automates insensibles ne semblant dire que vétilles et s’intéresser aux plus immondes et abjectes inepties. Ce romantisme me donne la sensation de réellement vivre, et je ne peux que glorifier ce don que l’on me fit.

Hum … je ne crois pas nécessairement que l’introspection soit un si grand mal en soi, elle ne ralentit pas mes élans, au contraire, elle sait très bien motiver mes envolés lyriques et elle se fait muse à mes yeux d’artiste. J’approuve totalement cependant avec ce risque de détachement face à ce monde qui nous semble trop étroit pour nos utopiques aspirations.

Le romantisme est une malédiction justement en ce monde trop étroit. Difficile de vivre ainsi dans une société qui en est tout le contraire. Difficile de vivre en artiste et subsister que par l’avoir que nous rapporte nos œuvres, nous devons bosser dans un emploi qui se fait contraire à notre sensibilité. Nostalgie et inspirations peuvent être des freins à la productivité… (bien que j’avoue qu’une séance de codification devant un écran cathodique m’aide à étouffer ces pulsions émotionnelles et à sombrer dans l’état de « machine » qui est souvent pratique sur les bancs d’école). Dans mon cas, le problème est que cette sensibilité est une faiblesse, une faille à cette image que je me fais de l’homme. Honteux je suis de moi-même si j’osai démontré cette sensibilité en public ! L’émotion est à mes yeux la hantise de l’homme, celle de son orgueil et je ne peux donc en faire preuve. Pour me faire à hauteur d’homme, je me dois sans cesse de rebuter ces émotions, de les cacher et de ne paraître en public que comme un être plus dur et apathique que je ne le suis réellement. Je me dois de me montrer stoïque et insensible alors que de romantiques élans me ravagent intérieurement, n’est-ce pas une blessante contradiction ? Néanmoins, de rencontrer d’autres romantiques sera toujours pour moi une bénédiction.

Certes, moi non plus je ne suis plutôt loin de l’image classique du gothique romantique, jamais le terme « gothique » m’accrocha réellement à la peau d’ailleurs. J’ai quelques tenues médiévales, mais je préfère les tenues plus industrielles, d’influence militaire. Je ne porte que mes habits plus romantiques qu’au occasions qui s’y apprêtent.

Définitions remarquables... Je ne rajouterai rien de peur de répéter inutilement ce que d'autres ont formulé bien mieux que je ne puis.


Bénédiction, malédiction? Une question que je me pose chaque jour. La sensibilité est source de faiblesse, de dilemmes, de mélancolie, de solitude, d'incompréhension aussi parfois... Comment peut-on expliquer aux autres des sentiments dont peut-être ils ne connaissent pas l'existence, des sentiments portés à une intensité inhumaine, et qui nous entrainent si loin du monde réel? Mais cette douleur nous fait vivre, elle nous rappelle qu'il est encore possible d'aimer. Elle nous fait réfléchir constamment, jusqu'à l'exténuation. Elle nous ouvre l'esprit en ouvrant les failles de notre coeur. Puis le monde parait haut en couleurs; plus beau ou plus laid qu'il n'est en réalité.

J'ai souvent souhaité être débarrassée de mes questions pour vivre dans l'insouciance; mais, alors que je regardai ceux que j'enviais, je réalisai que jamais, pour rien au monde, je n'abandonnerais ce que j'ai acquis. Maintenant, j'ai appris à accepter mes faiblesses, j'ai aussi appris à aller au-devant de la douleur sans la craindre. Car je me dis que le monde sans émotion serait inintéressant; et si je devais arriver à un point insupportable, il y aurait toujours l'ultime moyen de tout interrompre.


Je vis dans une communauté relativement petite, dépourvue de personnes romantiques (j'exclus naturellement les ados typiques qui rêvent d' "amour" et de compagnons "populaires"...). Heureusement le net me rappelle que la noblesse de coeur existe encore dans ce monde

Eh bien! C'est un sujet qui fait beaucoup parler, et cela me plaît. Mais mon débit, au vu de ce qui a déjà été dit, risque d'être bien faible.

Pour ma part, je nous vois juste en quête d'idéal. Il est donc certain que l'on échouera. Je m'arrêterai là, puisque tout a déjà été dit. Comme d'habitude, les mots du Gentilhomme précèdent les miens, les remplacent, en adoptant une forme inégalable...

Néanmoins tous ces mots me rappellent cruellement la dernière strophe de L'albatros, de notre ami Baudelaire.

Le poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer.
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ss ailes de géant l'empêchent de marcher.

Incroyable comme le mot "Romantique" remplace bien le mot "poète".

Nous sommes des idéalistes.
Nous sommes des rêveurs.
Nous sommes des exilés.
Nous sommes des maudits.
Nous sommes des dieux.

Comte de la Rose Noire a écrit:

Incroyable comme le mot "Romantique" remplace bien le mot "poète".

Nous sommes des idéalistes.
Nous sommes des rêveurs.
Nous sommes des exilés.
Nous sommes des maudits.
Nous sommes des dieux.

Des dieux..... Oui, pourquoi pas, j'aime bien cette définition en fait....

Un peu narcissique, peut-être mais je me sentais inspiré.

Citation :

Un peu narcissique, peut-être mais je me sentais inspiré.

Tous les romantiques sont narcissiques de toute façon, une trop grande frustration causée par une société qui ne laisse pas de chance invite à se replier sur soi et à developper un certain culte du moi comme l'ont fait les grands poètes romantiques au 19e.

Dieux rêveurs et maudits, c'est alléchant comme statut quand même, non? Par contre, les bagarres pour le pouvoir vont être sanglantes

[me faites pas des pages rappelant que nous cherchons l'harmonie et l'idéal, et que nous nous soutenons et patati et patata... je sais ]

Le Mouchoir et la Lame, Gentilhomme a écrit:

mais de l'âme

Âme... Âme.
Ça me tourmente. Mais qu'est-ce? Si l'on pouvait me répondre. Je n'en ai qu'une vague idée. De plus, il me semble que cette une croyance: "L'existence de l'Âme"...

(Par ailleurs, Gentilhomme, je m'incline devant vos mots qui sont, pour moi, d'une féroce beauté. Je n'utilise pas inconsciemment féroce, néanmoins, si quelqu'un voudrait savoir pourquoi, ma réponse serait plutôt vague, faute d'esprit ce soir. )

Moi, suis-je Romantique? Je ne sais pas... Toutes vos définitions me semblent baignées dans l'iréel, l'improbable, le beau... Ce que j'aime, sans que je ne sois. C'est "trop".
Mais être maudite par ce sens, ce ton, ce besoin de Beauté, être bénie et en être déifiée, être comparable à Baudelaire, c'est très attirant.
Il existe tant d'histoires magnifiques, sublimes, sombres, belles[Veuillez m'excuser, je manque d'inspiration, mes mots ne sortent pas très bien et me semblent dérisoires] que je fais tous pour en vivre. Toutes ces choses multiples me font rêver. Je désire l'assassin amant, la douloureuse maîtresse. Je désire l'abstinence et le plaisir. Je rêve d'une grandiose controverse. J'ai soif de liberté, d'excentricités. J'ai envie d'être l'esclave et le maître, la Fleur et le Soleil, L'eau et la Terre. Je rêve de vivre et d'être. J'admire.
En suis-je Romantique?
Pour le terme gothique, ce mot, autrefois me semblait beau, sombre, fascinant, mais découvrant peu à peu sa vulgarité due à beaucoup de choses, je me mis à moins l'aimé. Mais enlevons ce passage, je reviens à ces débuts, à ces découvertes qui sont miennes, au fascinant mot Gothisme. Que réveillait-il en moi? Beauté meurtrière, histoires assassines, sensibilité esthétique... Une attirance.
Le suis-je? Puis-je me considérer gothique ou romantique? Lorsque un partie du voyage que j'effectue pour me découvrir sera, j'y réfléchirai.
Ce que je peux affirmer, c'est que le gothisme et le romantisme sont deux choses que j'apprécie et qui dévelloppent ma sensibilité.

Citation :

Âme... Âme.
Ça me tourmente. Mais qu'est-ce? Si l'on pouvait me répondre. Je n'en ai qu'une vague idée. De plus, il me semble que cette une croyance: "L'existence de l'Âme"...

Vaste question... j'y vois une façon de désigner l'ensemble de la pensée, dans sa continuité et son essence. A la fois l'esprit, et la sensibilité. Les deux aspects, les deux possibles, les deux hémisphères...

-Je ne crois pas, au reste, qu'elle survivra à cette mécanique spongieuse qui la produit. Il "n'y a pas de fumée sans feu"... Non, rien de mystique pour moi dans son mystère.


L'âme... c'est cette somme de vécu et d'espérance, de passé et de traits sur l'avenir, qui fait que l'on ne sera pas surpris de votre réaction, alors même qu'on ne pouvait la prévoir.

...

-Voici du moins quelques pistes qui me viennent , en l'espoir de vous avoir aidé.

Beaucoup! Je vous remercie. Si c'est votre conception, je l'adopte -si vous le permettez-.

une phrase parlera pour moi "non plus certe la vie ,mais l'amour dans la mort."

pour ma part, qui fait l'aller retour sur ce forum je ne rajouterais rien de plus que ce qu'a dit le mouchoir et la lame. cette definition est superbe Oo

merci beaucoup au Conte et au Mouchoir et la Lame qui ont approfondi ma pensée

je rejoins également un des posts d'Elegant and Dying
le romantisme est quelque chose qui est caché au fond, mais il peut aussi ressortir, surtout dans les moments plus durs ou des conflits
quand tout va bien, l'ame est plus en paix, mais de manière momentanée

après, pour le style vestimentaire, je mélange pas mal de choses mais mon esprit restera toujours le meme

pour faire très bref, le plus important est de rester fidèle à soi-meme et d'etre intègre, à partir de là on a gagné beaucoup de choses, le respect de soi-meme en particulier