Pour vivre heureux, vivons cachés...

Pour vivre heureux, vivons cachés...
Vous en pensez quoi ?
C'est vrai, non ?
J'y pense, parfois... Déjà que je suis associal... Me couper du monde... Arrêter d'essayer de communiquer, d'essayer de parler, de me faire comprendre, par des gens qui ne me comprendront jamais, et qui s'en foutent, de toutes façons... Des gens qui voudrait juste que je me conforme a l'idée qu'ils peuvent se faire de moi, a une certaine normalité...
Parfois, ça fait si mal de se heurter a ce mur d'incompréhension... Après tant d'efforts...

On est pas mieux, tout seul ? Isolé ?
Sans personne a côté, pour vous regarder, pour vous embêter, pour vous juger ? Pour faire du bruit ou être la, tout simplement ?
Misanthrope, moi ? Peut être...

Pour être heureux, on doit se couper du monde ?
Rester dans un coin ?
Vous croyez ?

Oula pas jusqu'a partir dans les montagnes mais disons que l'on peut preserver son habitat naturel des intrusions. Perso c'est ce que je fais. Personne ne vient chez moi. Je ne raconte pas ma vie à outrance. Ce que les gens ont besoin de savoir. Le minimum syndical. Je ne m'etend pas sur ma vie. je ne la raconte pas a tout le monde. Je prefere vivre ma vie au lieu de passer mon temps à la raconter...
Ce n'est pas pour garder le mystere mais c'est pour ne pas laisser les gens s'immiscer dans ma vie. Après ça finit toujours en conseils et commandements sur comment gerer sa vie, que faire... je prefere leur dire que je m'en occupe. D'ailleur personne ne me conseille quoi que ce soit sans que je leur demande... c'est comme ça. Si je ois faire des erreurs, je prefere les faire moi meme.

C'est tout a fait naturel de vouloir se preserver. Certaines personnes en sont incapables de vivre seules ou preferent etre assistées. Ca aide de faire en groupe une chose qu'on est capable de faire seul. Vivre est une de ces choses. Là on peut citer ce lieu commun de Pascal qui est si vrai suivant le contexte dans lequel il est employé et là il resume un peu ce que je veux dire "La liberté des uns s'arrete là ou celle des autres commence"

hum,

de nos jours, il ne faut pas se plaindre quand on regarde en arrière
on peut vivre comme bon nous semble, mais à quel prix?

je pense que se couper du monde peut avoir des effets négatifs, car pour évoluer, nous avons besoin des autres, mais au bon moment

il faut savoir mettre de la distance quand on en ressent le besoin, pour puiser une nouvelle énergie et aller de l'avant

Mais, quand on est avec les autres, est-ce qu'on ne porte pas un masque ? Pour se proteger ?
Est-ce qu'on ne se "force" pas a être un autre ?
Parce qu'on ne se sent pas libre d'être soi ?
Trop fragile, trop en danger ?

Et sous cette apparence forcée, comment d'épanouir, et être bien, être heureux ?
On doit attendre d'être chez soi ?
Et être mal le reste du temps ?
Pourquoi ?
Parce que c'est "comme ça" ?

Et oui monsieur... vous croyez que j'ai envie moi que la couche d'ozone soit trouée ? Quand vous m'avez élus, vous croyiez que j'allais prendre une echelle et mettre un point de colle ? Mais ça c'est a cause des voitures monsieur. Alors qu'est-ce qu'on fait ? On prend plus la voiture ? C'est ça ? Ha mais si tout le monde a besoin de la voiture alors comment fait-on ? Et bien monsieur, s'il y a un trou dans la couche d'ozone et bien c'est comme ça. C'est comme ça ecoutez. On n'y peut rien c'est comme ça...

Est-ce que se forcer à etre quelqu'un quand on est avec du monde est toujours negatif ?

Personnellement, avant, je ne me forçais à etre personne. C'est a dire que j'etais à l'ecart d'un très bon groupe d'amis. Je ne leur parlais pas. Pendant deux heures... (entre midi et 2) au lycée. Là c'est sur que j'etais moi-même... un jour, je suis parti pendant une semaine en voyage avec la classe. Et bien vous savez quoi ? J'ai bu un verre et j'ai commencé à deconner avec les gens de la classe. Je ne leur avais quasiment jamais parlé et là bim je leur parle. Je deconne, je ris, je dis des conneries. Je tague une poutre... c'etait exceptionnel. Je ne me suis jamais senti aussi bien. quand on est rentré de là-bas, je pensais que c'etait fini. Et vous savez ce qui s'est passé ? Ils m'ont tous dis bonjour. On a passé du temps ensemble et maintenant, un an et demi après, on est toujours copains comme cochons...

Cependant, je dosi bien avouer que je n'avais jamais de ma vie entiere ete comme ça !!! C'etait merveilleux. Et depuis, chaque fois que je vois ces amis, je remet ce masque... mais est-ce que je l'enleve vraiment ??? Je pense que j'aime tellement ce masque qu'il est en train de pagociter le precedent. Le gooothique. et que je vis avec plusieurs masques que JE choisi parce qu'ils me plaisent. Le masque n'est pas une malediction si on fait le choix de le diriger et pas de se faire diriger par lui. C'est bien plus facile de se faire diriger mais ça fait bien plus mal.

Personnellement moi-meme, j'etais d'une timidité maladive... c'etait vraiment horrible. Incapable de regarder les gens avec qui je parle dans les yeux, incapable d'accueillir quelqu'un qui me dit bonjour... maintenant je me sens bien dans mes rangers

J'allais oublier:

NE PRENEZ PAS TOUT ET TOUT LE MONDE TROP AU SERIEUX SINON VOUS ALLEZ VOUS BOUFFER LA VIE !!!

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DarkCowBoy a écrit:

Mais, quand on est avec les autres, est-ce qu'on ne porte pas un masque ? Pour se proteger ?
Est-ce qu'on ne se "force" pas a être un autre ?
Parce qu'on ne se sent pas libre d'être soi ?
Trop fragile, trop en danger ?

Et sous cette apparence forcée, comment d'épanouir, et être bien, être heureux ?

Oui , c'est dur à dire peut être mais il faut être comme ca si tu veu avoir un bon taff , une bonne situation,... Donc apprendre à parler pour rien dire pendant des heures. Faire semblant d'aimer , de participer de controler, tout ca juste pour t'en sortitr. Parce que le "c'est comme ça" ne donne pas de réussite au gens différents . Juste avoir des gouts ,des relations différentes, des disciplines tu peu voir la porte. Alors on prend son attaché-caisse , on sourie et on fait sa comédie. Puis avec l'apparence d'un saint tu vas dire bonjour à la famille. Et j'en passe des meilleur.
Mais le moment que je préfère dans la comédie c'est bien se servir et faire tombé les masques. Ca arrive pas toujour. Donc on en profite.
Mais c'est pas jouer le même jeu que les autres? Ca ne bouffe pas une bonne partie de soi?
Ne pas se prendre au sérieu ce serait si simple de tout claquer. Mais il y a des responsabilités qu' on ne peut pas jeter comme ça.
Une comédie constente qui bouffe qui même parfois fait oublier ...
On m'a dit un jour "la vie est un jeu , le tout est d'avoir le meilleur bluff."



Babuces

shakespeare a dit (si je ne me trompe pas ) que la vie est comme une piece de théâtre, que nous jouont la comédie de la vie. (ce n'est pas les paroles exacts mais c'est a peu pres ça)

All the world is a stage and all the men and women merely players
They have their exits and their entrances
And each man in his time plays many parts ...

Enfin autant que je me souvienne, parce que ma terminale, sauf erreur de calcul, c'était il y a 18 ans.

oki