Est-ce que j'ai l'air sportif ?...

Il me semble qu'il n'y a pas de topic sur le sujet...
Vous pensez quoi du sport ? Vous aimez quoi comme sport ?
A pratiquer, j'entends, pas a regarder. Même si je critique pas les gouts des gens, personnellement, je trouve pas ça d'un grand interèt voir même je trouve ça frustrant de regarder ce genre de truc sans participer...
C'est un peu comme les films porno...

Vous pensez quoi des compétitions ?
Par exemple, Silver est d'accord pour faire du sport cette année, mais pas de compétitions. Moi, je n'ai pas vraiment d'avis sur la question. A une époque, quand j'ai fait des arts martiaux, j'ai fait quelques compèt' avec mon club, et, bon, bah, disons que ce ne sont pas des mauvais souvenirs...
Même si je suis contre le concept. Pour moi, on fait du sport pour soi, pas pour être plus fort qu'un autre. C'est pour trouver son equilibre.
La notion de compétion, l'idée, je la trouve débile, anti-sportive dans le concept, et encore plus absurde lorsqu'on parle des arts martiaux qui, selon moi, ne sont pas des sports, mais autre chose... (C'est possible une compétion de Taï Chi ? Ou de Yoga ? Bah non, alors...)

Vous avez fait quoi comme sports ?

(En évitant de trop faire dévier le sujet vers la critique envers certaines personnes qui sont fans de certains sports, merci...
Gardons un bon esprit... Soyons sport ! )

Je suis contre les compétitions, enfin... pour moi faire du sport c'est exercer une activité physique pour sa santé et pour son propre plaisir. Une compétition c'est au delà de ça. C'est la recherche du plus. On fait une compétition peut être ne serais-ce que pour participer je suis bien d'accord mais le but au début c'est d'allé le plus loin possible, d'être le "meilleur".
Cette idée d'être le meilleur ne m'attire pas et pour moi faire du sport ne veut pas dire dépasser ou essayer de dépasser ses limites. Du moins ce n'est pas ce que je recherche lorsque je fais du sport.

Sinon je fais de l'escalade depuis deux ans, j'ai participé à une compétition. C'était agréable de rencontrer d'autres pratiquants et de pratiquer mais la compét' en elle même bof

Ben , en soit, se dépasser, dépasser ses propres limites, progresser, j'ai rien contre... C'est l'idée de dépasser les autres qui me fait chier, de vouloir "battre" les autres... C'est pas un instinct très sain, je trouve... Même si des patelins comme le japon sont basés sur cette mentalité de compétition. (Ce qui n'est pas sans conséquences...)

Oui voila c'est la notion d'être le meilleur qui me dérange le plus
Pour ce qui est de se dépasser, ce n'est juste pas ce que je recherche dans le sport.

J'ai fait du sport, un moment. Si, si, je le jure ! Le pire en plus : du foot. En club.
Alors, au départ, c'était marrant, parce que c'était du jeu. Et le jeu, c'est drôle. Ensuite, est venu la compétition. L'art et la manière de vous dégoutez du sport en une leçon : briser l'esprit du jeu à la base de ce sport.
D'abord il y a eu la compét' entre équipe. Déjà, ça, ça passait pas.
Je me souviens encore de l'époque où quand on allait dans un village où y avait pas assez de joueurs (vive la campagne), des joueurs de notre équipe changeaient de maillot pour qu'on joue quand même. C'est comme ça que j'ai été goal de l'équipe adverse, un jour. L'entraineur à voulu détruire cet esprit là. Il a réussit.
Ensuite, il y a eu la compétition au sein même de l'équipe : il faut être le meilleur, sinon, pas sélectionné pour les matchs.
J'ai tenu deux mois.
Et ça m'a guéri du sport.

Depuis, je n'ai jamais pratiqué le moindre effort physique lié à une notion de compétition. Et je compte bien à ce que ça reste ainsi.
Ecraser l'autre, je ne comprend pas. ça m'a toujours révolté.

Quand au bénéfice de l'effort physique, c'est autre chose, personnellement, je ne me sens pas concerné, mais je n'ai aucune haine envers les courageux. Par contre, la compétition, je n'ai jamais compris, accepté, et je crois que je serais toujours ainsi.

Perso j'ai tenté pas mal de sports : danse étant gamine, roller artistique, foot, hand, tennis, natation, basket, volley...

Ma préférence reste pour le basket que j'ai pratiqué quelques années. Diverses blessures et mon déménagement m'ont fait arrêter. J'aimerais reprendre mais je ne veux pas faire de compétitions car mon copain étant souvent en déplacement la semaine si j'ai des matchs le WE on se verra pas beaucoup !! Puis c'est trop stressant, et je ne tient plus à me stresser. Oui, le stress à gâché une grande partie de ma vie !!
Sinon, la natation aussi me plait beaucoup. Hélas, ma moitié ne sait pas nager et seule j'arrive pas à me motiver à aller à la piscine. On va se mettre à la marche et au footing à la place. J'aime pas courir juste pour courir. Au basket y'a un but : le panier. Bon on verra bien.

En fait jsuis adepte de nombreux sports (même si je suis loin d'en avoir le physique). J'aime tenter, découvrir... J'aime essayer de me surpasser et de me dire que j'y suis arrivé !! J'aime la fatigue que cela procure.
Oui j'aime le sport, mais il faut me motiver !!

J'aime le sport, de toutes évidence il est lié à une certaine hygiène de vie apparemment, un peu comme le travail...
Et c'est un peu le même instinct qui me pousse à faire les deux. Parce que si je ne fais rien, je deviens un bulot je le sais. Et cela m'insupporte profondément.

D'ailleurs en ce moment je ne pratique aucune activité sportive officielle, ce qui me dérange un peu, même si entre autre, je fais tous les jours du vélo (et pas en mode pépère) sur mes trajets école et courses diverses...

Je me force à en faire plus, et dès que je ralentis la cadence, je me sens faible. D'abord je le sens directement sur moi, puis lorsque je veux faire quelque chose (un peu globe trotter sur les bords), que j'ai l'impression de ne rien avoir dans les bras, être à peine foutu de se hisser (voire ne pas être foutu du tout) ça me plombe sévèrement.

Je me sens comme un lion en cage, lorsque je suis fatigué ou faible, incapable de gambader ou de faire des conneries en terrain sauvage.

Pour la compet, difficile de l'ignorer, on est forcément amené à être en compet avec quelqu'un, le tout est de ne pas trop prendre cela au sérieux, et de reconnaître la grandeur de l'effort et du sport, plutôt que celle de l'individu. C'est ainsi que l'on avance à mon avis.

J'ai pour principe de n'avoir aucune idole (à part moi XD), même si des fois je donne l'impression qu'il en est autrement... pour le fun. Au pire (au mieux !) je trouve que telle performance chez telle personne est un atout qui me serait très utile, et qu'il convient d'acquérir au prix de l'effort...

Enfin, pour ce qui est de regarder plutôt que de faire... cela concerne uniquement des vidéos amateur de mon sport préféré -qui n'en est officiellement pas un encore- (mais non je parle pas du sexe XD ça je trouve que ça sert à rien de regarder, pratiquer ! pratiquer ! pratiquer !), mais pas plus de 10 min sans avis psychiatrique XD j'en ai rapidement les jambes qui me démangent... et c'est la frustration...

Je suis passé par plein de sports étant plus jeune, et j'aimerais trouver le temps de faire quelque chose à nouveau... disons de sérieux...

Azariah a écrit:

Pour la compet, difficile de l'ignorer, on est forcément amené à être en compet avec quelqu'un, le tout est de ne pas trop prendre cela au sérieux, et de reconnaître la grandeur de l'effort et du sport, plutôt que celle de l'individu. C'est ainsi que l'on avance à mon avis.

Juste histoire de débattre un peu : pourquoi dis-tu qu'on est forcément amené à être en compétition avec quelqu'un ? C'est un peu triste, non ? L'idéal de collaboration n'est pas plus sympathique que celui de compétition ? Tu serais pas un peu capitaliste sur les bord, toi ? (Pardon, c'est vrai, pas de politique en ces lieux...)
Et puis, je ne vois pas quelle grandeur il y a au sport. Je suis pour ma part beaucoup plus réceptif à la grandeur de l'effort de réflexion, à l'intelligence en sommes. En quoi réside la grandeur du sport, dis-moi (nous ?).
Peut-être que tu vas me "convertir" à l'effort physique inconsidéré !

Et puis, comme dis je ne sais plus qui d'ailleurs : le sportif intelligent (sic) évite l'effort inutile.

Je vois les sportifs dans deux catégories:

. ceux qui veulent être toujours plus costaud, plus fort, plus vif, plus rapide... parce qu'ils n'ont pas confiance en eux.
. mais aussi comme des personnes voulant aller au bout d'eux-même et ne jamais baisser les bras.

Pour répondre à Gael, je pense que l'effort intellectuel est plus important dans le monde "civilisé" qui est le nôtre, par rapport à l'effort physique (qui est par ailleurs culturellement dévalorisé... c'est vrai, à part les sportifs de haut niveau, qui sont plutôt des jambons à faire beaucoup de fric, les professions physiques valent rarement cher...)

En fait il faut voir dans les origines de la compétition quelque chose de plus valorisant que c'est aujourd'hui : le but originel et noble est la reconnaissance d'un travail de longue haleine. C'est un exemple. "Regardez ce bel athlète, en pleine forme, en bonne santé, tout bien tout beau dans son corps blablabla...", on lui donne la côte, car c'est une façon de montrer la bonne voie pour les autres, comme pour l'effort intellectuel d'ailleurs, valorisé de la façon qui va bien.
On valorise celui qui est bon dans ce qu'il fait, car il 2 qualités essentielles : la persévérence/discipline (qu'on me dise que ce n'est pas indispensable à la réussite...) ainsi que des facultés physiques certaines, qui en font un individu fort, c'est à dire capable d'aider les autres, et de s'aider car une forme c'est aussi la résistance aux maladies...

Il faut prendre conscience que la compétition originelle est là pour désigner aux yeux des autres le plus méritant, et non quelqu'un qui aura écrasé les autres (comme le sentiment qui semble s'être généralisé), et ce dernier esprit est très malsain, car, même chez les capitalistes, ça marche de moins en moins. Au contraire, il faut se faire des amis car en affaires comme dans la vie 1+1=3, d'où la mise en évidence de l'importance de l'esprit d'équipe (que l'on oublie trop souvent)... l'ère des requins n'a pas duré longtemps (j'aurais envie de siffler qu'on a laissé ça à la politique, mais même là c'est de moins en moins vrai)

On y arrive à quelque chose de fondamental, une notion : la cohésion ne peut exister sans l'effort.
Je pourrai prendre des tonnes d'exemples, comme une équipe de scientifiques qui saute dans les bras les uns dans les autres comme dans les films quand ils viennent de faire une découverte qui va sauver des milliers de vies, ou une groupe de soldat qui a réussi une passe incroyable dans des conditions apocalyptiques.
J'ai pu constater par moi même que plus l'effort est intense, voire critique, plus la cohésion est forte. Après tout c'est bien dans ces moments que l'on prend la mesure de l'importance de l'autre.