Poesie pour une autre vie

Apres avoir parcouru ce topic par monts et par vaux, je me suis dit :
pourquoi ne pas vous faire partager ma poesie.

Je n'ai pas la pretention de faire de l'art sous quelqu'aspect que ce soit alors soyez francs et jugez par vous meme.

Voici ma plume, voici mon sang, voici mon coeur. Voyez mon ame et ne soyez ni indulgents ni modérés car je soumets mes pensées a votre jugement...

A la vue de mon sang ruisselant sur le sol
La noirceur de mon ame soulignée d'un trait rouge
Mes souvenirs coulant, soufflés dans leur envol
Se perdent dans les méandres de ma tete qui bouge

Je les vois qui m'échappent se detournant de moi
Alors que mon corps sombre et mon ame palit
Je ne puis contenir le flot de mon émoi
Aveuglé par l'ombre qui aux tenebres me lie

La vie deja me quitte et les formes s'effacent
Sur le linceul trop blanc qui désormais est mien
Les vers sont la musique aussi simple qu'efficace
Qui deja m'accompagne et delie mes liens

La mort pose ses yeux sur ma charogne vide
Son visage trahit son inutile peine
Et mes yeux se ferment sur son refus morbide
Ma quete de repos cette fois sera vaine...

Vous m'avez demandé mon avis sur vos poésies. JE vous demande pardon, j'émerge juste, et mes mots n'auron tpas la forme douce que je leur donne habituellement pour mes critiques. Néanmoins mon ton l'est, je ne veux donc pas blesser (ce qui me paraît difficile, car je pense que tout cela n'est pas si mal).

-Je ne comprend pas tellement le sens du quatrième vers, qui fait d'ailleurs quatorze pieds. "Ma tête qui bouge" me donne une impression de "comblage" de vers, comme si vous aviez arrangé la fin en privilégiant la rime.

Citation :

Alors que mon corps sombre et mon ame palit

Euh...Il n'y a pas un problème de conjugaison? "Palissent" serait plus indiqué, je crois, non? Ah, d'ailleurs, vous avez mis une rime masculine en parallèle avec une rime féminine, mais c'ets assez secondaire pour l'instant.
Le quatrième vers présente un hiatus, mais je ne vous en veux pas, ça m'a moi-même pis du temps pour les évacuer^^

-Il y a une répétition de "déjà" dans la troisième strophe, entre le premier et le dernier vers, et je ne suis pas sûr qu'elle soit bénéfique. Le troisième vers fait treize pieds.

-Le "mais" du deuxième vers de la dernière strophe me paraît inutile, et rajoute de plus un treisième pied, ce qui est un deuxième défaut pour ce mot.

-Vos césures sont assez aléatoires. Casser le rythme est efficace si c'ets exceptionnel, je pense. En l'occurence, cela gêne un peu ma lecture, d'autant que le contexte évoqué ne le justifie pas.

Voilà, désolé de la forme que cette critique courtoise prend. Je me trouve dur moi-même, mais croyez bien que mon ton ne l'est pas, bien au contraire.

effectivement.
mon etat de fatigue ce jour la m'a valu quelque prejudices...
mais j'utilise le verbe sombrer pour parler de mon corps ce qui vous a valu de croire que palir etait mal conjugué.
Pour le reste merci de cette critique constructive...

Navré, c'est moi qui suis fatigué. J'ai pris le mot "sombre" pour un adjectif... Désolé. J'espère que je vous ai un peu aidé.

Comte de la Rose Noire a écrit:

-Le "mais" du deuxième vers de la dernière strophe me paraît inutile, et rajoute de plus un treisième pied, ce qui est un deuxième défaut pour ce mot.

Pour ceux qui liraient ce sujet, j'ai corrigé ce vers, donc ce n'est pas la peine de chercher...

Je ne suis pas experte en poésie tout juste amatrice, donc je ne saurais pas avoi l'esprit aussi critique et le nez aussi fin que le Comte, mon domaine à moi étant le roman et la nouvelle, mais je trouve que cela sonne assez bien.

Tout comme Galliana, je ne suis qu'une amatrice et je salue votre performance, vos vers sonnent fort bien!

petit passage à la moulinette Mizan:

A la vue de mon sang ruisselant sur le sol (le e caduc postvocalique et preconsonatique est interdit)
La noirceur de mon ame soulignée d'un trait rouge (cesure epique: interdite + e caduc p. p.)
Mes souvenirs coulant, soufflés dans leur envol
Se perdent dans les méandres de ma tete qui bouge (césure épique + 13 syllabes)

Je les vois qui m'échappent se detournant de moi (césure épique)
Alors que mon corps sombre et mon ame palit (rime mixte)
Je ne puis contenir le flot de mon émoi
Aveuglé par l'ombre qui aux tenebres me lie (13 syllabes)

La vie deja me quitte et les formes s'effacent (e caduc p. p.)
Sur le linceul trop blanc qui désormais est mien (rime singulier/pluriel)
Les vers sont la musique aussi simple qu'efficace (13 syllabes)
Qui deja m'accompagne et delie mes liens (normalement elision du e de delie -> 11syllabes+ e caduc p.p. )

La mort pose ses yeux sur ma charogne vide
Son visage trahit son inutile peine
Et mes yeux se ferment sur son refus morbide (césure épique)
Ma quete de repos cette fois sera vaine...


Veuillez m'excuser pour la barbarie de ma demarche. Mais c'est votre commentaire sur les imperfections dans la technique du comte de la rose noire qui m'a fait réagir.
La versification classique est un art très (trop) reglementé. A chacun de choisir son degré d'esclavage.

Mais passé le coté technique le texte est d'un fort beau style et sombre comme je les aime. J'ai hâte de découvrir vos autres créations.