Rupture...

Je viens de lire les reflexions de (...) sur un de mes blogs preferés...
Elle dit que pour avancer, le plus dure, c'est de vraiment tourner la page, fermer le chapitre, et qu'il etait difficille, mais necessaire, de "rayer" certaines personnes, de ne plus les voir, les frequenter...

C'est toujours un truc qui me laisse un peu perplexe, chez les humains... Le fait de devoir rompre, casser un lien, une amitié, ou autre, pour pouvoir repartir sainement...
Surtout dans le sens "ne plus vouloir revoir cette (ces) personne(s), car cela nous replonge dans un passé que l'on essaie de depasser, de surmonter, de laisser derrière soi..."

Vous pouvez m'expliquer ?

je crois qu'éviter d'etre confronté aux gens ou aux faits du passé..
n'est qu'une fuite une façon de se dire comment guerir face a lui ou a elle?
une façon de se cacher la verité....si on arrive pas a faire face.......c'est a cause du moi ...pas des autres....
c'est la peur de voir l'autre continuer sa vie sans nous...d'etre heureux sans nous...en éludant tout cela on se dit que l'on est qq'un qui vaut la peine ou que l'on est rien.....
et chacun entretient sa peine comme il le veut......sa douleur aussi...
mais pour toutes ces choses il y a différents stades.......et il y en a un qui s'appelles la guérison....
..........cacher la cause ne guerit pas les blessures au contraire......la haine fait partie du schéma amoureux...................................
anthechrista fa

Je fais partie de ces personnes... celles qui n'hésitent pas à tout couper pour repartir "sainement" comme tu l'as dit, Darkcowboy.

Il m'est arrivé d'avoir de bonnes relations avec quelqu'un mais uniquement pour un moment donné. Partager des choses, des connaissances, avoir de bonnes discussions, se soutenir si besoin, puis un jour on se rend compte que l'on a plus rien rien a nous dire... Alors pourquoi continuer à se voir ? Chacun prend un chemin différent mais dans ce cas il n'y a pas de rupture douloureuse.
Quand c'est quelqu'un qui me décoit, ou que je décoit, j'ai encore plus de facilité a couper les ponts. Je ne fais pas de concesions.
Que ce soit en amitié ou en amour, je réagis pareillement.
En amour, un amant ne sera jamais un ami, un ami ne deviendra jamais mon amant.. j'avoue que je suis "conxx" sur mes principes mais c'est ainsi que je le ressens, et j'ai coupé bien des ponts dans un cas ou dans l'autre.

En métaphore, c'est comme si ma vie traversait ce monde a toute vitesse : j'ai encore des tas de choses a voir, des gens a connaitre pour diverses raisons encore ignorées, mais il ne faut aucune entrave a ma course car le temps est court.. le passé est oubliable en certains cas, il faut qu'il nous aide à évoluer mais pas qu'il nous retienne tel un lien invisible et douloureux.

Pour ma part, quand la douleur est trop grande (que l'implication a été très forte), il me faut un temps de "récupération" : je ne coupe pas les ponts totalement mais il me faut du temps, que je ne ressasse pas toujours les mêmes choses et que j'aille un peu de l'avant. Passé cette période, mon pardon peut s'opérer mais je n'oublie jamais : le devoir de mémoire comme diraient certains (on se re-fréquente mais la confiance est cassée à jamais). Ce cas-là s'opère toujours quand c'est moi qui ai pris le coup de dague dans le dos (certes, ça ne m'est arrivé qu'une fois mais quatre années de séparation m'ont permis de me refaire une "santé").


Autrement, si c'est moi qui ai mis fin aux choses, j'essaie de le faire intelligemment : on s'est bien entendu pour se mettre ensemble, on va bien s'entendre pour se séparer. On ne peut pas oublier que l'on a des points communs. En général, je suis toujours bon ami avec mes ex.


Je me suis attardé, là, sur les relations sentimales/amoureuses mais pour ce qui est des relations amicales, je fonctionne de la même manière : je pardonne, trop facilement diraient certains, mais je garde toujours en moi le souvenir pour ne plus être surpris à l'avenir. D'autres appellent ça : "trop bon, trop con"mais bon, on se refait pas même si des fois.....




Je peux, par contre, très bien comprendre que certaines personnes aient besoin de tout casser pour tout reconstruire mais je me réfère, sur ce point-là, plus sur de mauvaises fréquentations qui peuvent être nuisibles à leur propre intégrité. Exemple : milieu de la drogue dure ou de la délinquance.



Enfin voilà, quoi....

Je pense que c'est une bonne question...

Personnellement, je n'ai jamais fuis mes relations du passé, au contraire, je les ais toujours gardées prés de moi.

Mais je me suis rendu compte que cette attitude n'etait pas positive, car je vivait dans le passé et que mes relations devenaient malsaines.

Je n'ai pourtant pas coupé les ponts avec les gens.

Je l'ai fait une fois, car c'était devenu une obligation et aussi une vengance. Car il n'y a rien de pire que d'être séparée d'une personne a qui l'on voudrait pouvoir ne serais ce que parler tellement on l'aime ...

Pour moi c'est un peu la même chose...
Quand je tiens réellement à quelqu'un il m'est très difficile (voire impossible) de couper les ponts avec cette personne (mais quand c'est elle qui le décide on a pas toujours le choix de refuser... je viens de m'en rendre compte même si c'est plutôt dur à accepter...).
Peu de personnes comptent vraiment pour moi, mais celles qui font partie de cette liste je ne pourrai jamais vraiment les oublier, mais en coupant totalement les ponts... A chaque "séparation" c'est une impression de déchirure que je ressens, comme si une partie de moi s'envolait et que je savais que rien ne serait plus jamais comme avant... J'ai peur de grandir, de changer et de perdre ceux que j'aime... C'est peut être stupide, je sais bien qu'on ne peut empêcher le temps de s'écouler et de nous emporter avec lui, mais si seulement...

aïe. Couper les ponts, en théorie, j'aimerais bien... en fait, j'y pensais pas plus tard qu'hier... Je serai plus heureuse si je pouvais devenir partiellement amnésique et l'oublier, et avec lui tout ce qui le concerne de près ou de moins près. Mais j'ai beau essayer, je ne conçois pas de perdre contact avec qui que ce soit, même avec ceux auxquels je pense avec douleur...

Tout le monde rabache tout le temps d'oublier, passer à autre chose, et donc de faire table rase. Mais comment vivre si on oublie son passé? Mon passé, c'est mon identité, ce que j'étais est lié avec ce que je suis... si je coupe les ponts, j'ai l'impression d'etre amputée d'une partie de moi...

Oui mais je pense que pour vivre dans le présent et envisager le futur
Il faut avoir tirer un trait sur le passé







Chose que je ne sais pas faire .....

DarkCowBoy a écrit:

C'est toujours un truc qui me laisse un peu perplexe, chez les humains... Le fait de devoir rompre, casser un lien, une amitié, ou autre, pour pouvoir repartir sainement...
Surtout dans le sens "ne plus vouloir revoir cette (ces) personne(s), car cela nous replonge dans un passé que l'on essaie de depasser, de surmonter, de laisser derrière soi..."

Vous pouvez m'expliquer ?

Le fait qu'on sait ne pas pouvoir modifier le passé. On ne peut pas modifier, et assumer n'est pas facile, alors le plus confortable, c'est d'oublier. Et ne plus revoir les personnes qui nous plongent dans ce qu'on veut oublier, ça aide. Du moins, je pense que les gens réagissent comme ça.

En principe je ne vois que les personnes que j'apprécie de voir. Je n'me force pas à fréquenter qui que ce soit ... et si suite à quelque chose, je ressent le besoin de ne plus voir quelqu'un___ et ba je disparais et puis voila
C'est arrivé très souvent, mais c'est souvent parce que j'me lasse des lieux et des gens en fait.
C'est pas tellement le fait d'oublier le passé, plutôt un besoin de changement perpétuel.
J'ai du mal à voir les mêmes personnes, les mêmes endroits, ... trop souvent et sur une longue durée.
Je finis toujours par ressentir ce besoin d'évasion, d'envol vers un ailleurs.

En clair, quelqu'un qui s'attache à moi prend de très gros risques >_<
Je n'aime pas faire du mal, mais l'errant que je suis n'arrive pas à éviter de repartir ... ce besoin de vagabonder de lieux en lieux est plus fort que tout!

Plus l'temps passe et moins je m'attache à ce que je vois/fait/fréquente ... pour mieux partir et ne pas souffrir des ruptures!

Ptêtre que ça changera, mais pour le moment je continue ma route. C'est un besoin et c'est viscéral!!!

Je n'ai jamais coupé les ponts avec qui que ce soit.
Même à la fin d'une histoire d'amour, quand je me fais larguer, je préfère rester ami avec la personne concernée. Je trouve que tirer un trait et tout oublier, c'est trop facile et un peu égoïste. Et puis c'est dommage de vouloir oublier tous les bons moments qu'on a passé avec cette personne.
Enfin j'ai toujours tendance à choisir les solutions les moins simples. (ça doit être mon côté masochiste^^)

Euh, je pense qu'il n'est pas obligé d' "oublier tous les bons moments" lorsque l'on coupe les ponts. J'ai moi-même coupé les ponts avec trois des personnes qui comptaient le plus pour moi cette année, et ce pour ne m'en relever que plus forte, et accompagnée par des personnes, cette fois-ci, de qualité.
Cela ne m'empêche pas de les aimer toujours, de loin, tant qu'ils ne passent pas dans mon champ de vision. Cela ne m'empêche pas de penser à eux quasiment chaque jour de ma vie, de me triturer le neurone parfois, et d'appeler alors à l'aide ces nouveaux amis qui, eux, sont vraiment là. Je ne regrette rien du tout, et encore moins de les avoir virés de ma vie.
Je pense injuste l'accusation de la facilité. Je les aime encore. Or, quoi de plus facile que de céder à ce sentiment-là ? Non, je sais que pour le bien de tous, il est mieux que l'on se quitte. Je ne leur ai pas reparlé depuis, mais je suis persuadée que de leur côté il en est bien mieux ainsi. Sauf peut-être pour une, mais lorsqu'elle aura acquis la maturité nécessaire, elle comprendra.
Ensuite, euh, égoïste... Alors c'est là la grosse blague. Effectivement c'est égoïste car sans appel pour ceux qui demanderaient éventuellement une chance de plus. Mais, concernant ma propre personne, si j'ai tiré un trait, c'est bien parce qu'ils se sont comportés avec un tel égoïsme que je ne l'ai pas supporté (et ceux qui me connaissent savent comme je peux faire preuve de tolérance).
Question de chronologie et d'intensité

Vous m'excuserez, mais je tiens à défendre ma position
DCB parlait de "rompre, casser un lien, une amitié, ou autre, pour pouvoir repartir sainement". Alors déjà, ma propre expérience dit qu'il est possible de repartir sainement tout en gardant contact avec les personnes. Ca tout le monde est d'accord apparemment. Mais parfois, afin de pouvoir continuer sainement, on doit enlever quelques... heum, éléments perturbateurs. Ceux à qui l'on donne aveuglément sans jamais recevoir que du mal, ou rien du tout dans le meilleur des cas, par exemple.
Ensuite, pour répondre à Gaya, revoir ces personnes ne me replongerait pas dans le passé, loin de là - je n'ai pas besoin de leur présence physique pour cela, 'le fais très bien toute seule. Je les ai simplement estimées mal situées dans ma vie.
Jugement très dur, j'en conviens. Cependant, une contre-attaque... reste une réponse à une attaque.

Naaan, me lancez pas des pierres comme çaaaa j'tiens à mon visage

Moi aussi, t'as pas encore souscrit à une bonne assurance pour ça XP

Plus sérieusement t'as posté pour moi, inutile que j'en rajoute...

Assurance pour ?
Bon j'ai encore zappé un truc moi... Abonnée à ça plutôt apparemment

Pis venant de toi ça m'surprend un message aussi court, d'hab t'en trouves toujours à rajouter XD *sort*

ouais mais c'est pas bien de flooder ici

huuuu, tant que j'y suis... ton nouvel avatar... très... tu vois...
non ?
pas râv'

Dorénavant je regrette de ne pas avoir coupé les ponts avec une certaine personne, mais j'étais encore naive.
Parfois, rayer les gens de sa vie est nécessaire pour moins souffrir et ne pas s'enfermer dans sa douleur

J'ai également tendance à penser qu'il n'est nul besoin de "rompre un lien" pour repartir plus sainement, d'autant plus que l'on a souvent tendance, après, à se borner à une idée de la personne, idée que l'on a forgée avec les souvenirs bons et mauvais, et en fin de compte extrêmement limitatifs pour la personne concernée. La cantonner à ce qu'elle a été à un moment donné n'a pas vraiment de sens et est un peu injuste dans ce genre de cas. Mieux vaut "vérifier constamment" l'idée que l'on se fait de la personne, quitte à toujours la trouver conne, plutôt que de mépriser une idée d'elle qui ne correspond plus du tout à ce qu'elle est.

Couper les ponts n'est pas une solution de facilité dans le sens où il s'agit tout de même, effectivement, de faire table rase et d'effacer quelqu'un de sa vie. Continuer à voir la personne non plus, puisque le risque est effectivement de remuer la m**** au lieu de vivre bien avec. En revanche, faire un mélange des deux me paraît chose étrange: on ne coupe pas les ponts, mais on cesse de se voir. "Je t'aime tant qu'on ne se voit pas". Est-ce que ce n'est pas se mentir, pour ne pas s'avouer que tout simplement l'on n'aime plus assez la personne pour la voir, et pour rendre les choses plus présentables?

+1Color sur l'égoïsme. Néanmoins il faut quand même essayer de conserver un équilibre entre les égos. Le couple, c'est surtout un tas de compromis. Ce qui m'amène au point suivant, qui est que le "une contre-attaque... reste une réponse à une attaque" ne me semble pas pertinent dans le sens où c'est justement le conflit qui crée la rupture, et qui, comme le serpent d'orobouros, finit par s'alimenter lui-même. Renvoyer chacun sa douleur à l'autre en se servant de ce prétexte ne résout pas grand chose. Peut-être que cesser de cracher sa souffrance à la figure de l'autre et chacun déposer les armes pour s'écouter l'un l'autre serait plus constructif.
D'accord aussi sur le fait que revoir les personnes ne replonge pas nécessairement, on n'a pas besoin d'elles pour ça. En revanche, les revoir peut être au contraire une nouvelle manière de se tourner vers l'avenir.