[Poèmes] Mademoiselle la marquise...

Petite fille morte


_Petite fille morte,

Pourquoi es tu si triste ?



Au creux de sa main une broche argentée…

Au coin de ses yeux des larmes ensanglantées…

Et telle la rosée, elles se déposaient sur les Asphodèles glacées…



_Petite fille morte,

Pourquoi chantes-tu si bas ?



Une douce mélodie dans un cœur gercé

Par les meurtrissures du passé…

Une voix si tendre pour une âme bouleversée

Par ces corps décharnés…



_Petite fille morte,

Pourquoi ne parles-tu pas ?



Une peau douce et froide :

Porcelaine tendre prête à se briser…

Des yeux d’émeraudes brillant de milles diamants…

Mais une bouche violacée dont les lèvres n’osent pas bouger…



_Petite fille morte,

Quel âge as-tu ?



Une robe de velours bleuté salie par les ans…

Des nattes encombrées de poussières d’argent…

Des souliers rongés par les vers et le temps…

Mais une mine si clair, un teint éclatant :



_Quel âge avait la mort quand elle était enfant ?

Comme dit sur msn, c'est vraiment beau et empli de tristesse

merci

Je le trouve magnifique... Il m'a profondément touché.
Tu as du talent...
Continue, j'aime énormément.

Une grande tristesse en effet... Je le trouve trés bien construit.
Tu as du talent c'est sur.

Bonne continuation!

merci

Trés beau,vraiment... j'aime beaucoup...encore !!!

@Dae:Tu écris des paroles pour Adrana ?

oui^^ d'ailleur ce texte est en fait pour une nouvelle compo d'ADRANA . (ah et je compose un peu aussi )

Tristesse de la lune



La lune se mirait dans l’eau trouble du fleuve lent et froid
Comme chaque soir elle revêtait ses plus beaux habits,
Elle voulait être la plus belle, la déesse de la nuit…
Pour plaire aux dandys parisiens, ces fantômes de soies.

Mais ce soir, personne ne vint, le silence était roi…
Et le souffle glacé du vent : terrible harpie,
Faisait pleurer les statues de marbre gris….
Mélancolique je me retournai quand je vis la lune pleine d’effroi…

La vieille lune anéantie me montra une barque du bout de ses doigts ridés
Et soudain je la vis, oh magnifique créature, perlée de gouttes de sang..
Belle femme de porcelaine, au sourire éternel, fille de lune à jamais oubliée…

Et le fleuve noir, maître du destin l’emporta avec lui…
Loin de la débauche de paris et des folâtres dandys…
Et la vie reprit son cours guidée par le fleuve aux reflets d’une lune pâle…

Très beau

nouvelles paroles pour Adrana

La tour de larmes glacées


Des dunes de glace, une nuit éternelle, continent oublié….
La silhouette d’un royaume saturnien dans un épais blizzard

L’ombre d’une citadelle dans un desert infini,
La tour de glace dominait l’horizon morose…
Une mélodie chancelante envoûtait sa cime
Des mains froides et hésitantes pinçaient une harpe d’albâtre.

La princesse grise, morne divinité féerique
Oubliée depuis des millénaires, elle pleurait interminablement
Ses larmes à jamais gelées avaient bâti cette gigantesque tour sinistre

Elle attendait, elle attendait…
Sans savoir pourquoi, ni qui, ni quoi...
Dans sa haute tour larmoyante qui s’enfuyait à ses pieds, au loin, au loin…
Si loin était le temps où elle avait été adulée de tous

La princesse grise, morne divinité féerique
Oubliée depuis des millénaires, elle pleurait interminablement
Ses larmes à jamais gelées avaient bâti cette gigantesque tour sinistre

Elle ressassait sans fin, son passé englouti dans un océan de glace
Son destin était une page blanche
Elle regardait longtemps, longtemps, les mornes étoiles de cristal
Se tenant immobile, seuls ses doigts caressaient les cordes de sa harpe

La princesse grise attendait, dans sa prison de larmes
Elle ne souhaitait pas être délivrée, elle attendait la mort,
La déesse éternelle dans sa haute tour de larmes glacées…

Poeme que j'ai écris à la suite du départ d'un de nos guitaristes...


Une dense fumée noire recouvrit le ciel argenté,
Une chaleur suffoquante s’empara de Nous,
Un éclair foudroya le ciel en de milliers de meurtrissures.
Les Malhorns n’étaient plus qu’immense brasier,
Mais mon cœur se glaça… Mon éternelle ardeur se figea.

Des perles de sang tombaient sur Elhanor
Les cascades cristallines déversaient une épaisse substance vermeille.
Ce n’était pas du vin mes amis, c’était du sang.
Ce même sang que nous partagions tous ensemble.
Avec lequel nous avancions et surmontions les obstacles de notre aventure.

L’abysse se refermait, emportant avec elle une partie de notre histoire
« La légende se construit » disait la maxime…
Mais l’histoire sans fin elle même se termina un jour.

Des pages du livre se sont échappées, doit-on le fermer ?
D’autres pages blanches n’attendent qu’à se remplir de mots, de notes…
Mais elles seront à jamais souillées par le sang du souvenir.

De profonds et sinistres battements de tambours résonnaient sur les terres enchantées
Un bruits profond soutenu par la complainte des cors venimeux.
Etrange litanie que cette musique infâme dévoilant peu à peu le corps d’un homme
Recouvert d’une neige pourpre, entouré d’arbres calcinés, il se tenait là, serein.
Le corps lâche, les bras dépliés, il pénétrait dans un innocent repos :
Adrana avait perdu un de ses chevaliers majestueux…

Le vent poussait des cris stridents par-delà les montagnes éternelles…
Et les dieux des forêts, gémissaient à la lune leurs tourments miséricordieux.
Toute vie a une fin, mais qui sait quelles autres péripéties attendent notre chevalier
Au-delà de la vie… L’histoire continuera, pour Elle comme pour Lui.
Et peut être qu’un jour leurs regards se croiseront au détour d’un sentier féerique.

Petit nain courageux, ne renonce pas à l’aventure,
Dans les chemins tortueux de l’au-delà, affronte toi aussi les dragons légendaires,
Adrana te souhaite bonne chance pour la suite de tes péripéties,
Le sang du souvenir continuera d’affluer dans les vallées de Ledoras.



Donnez moi vos avis svp...

Arf je vois que je n'ai pas trop de succes looool
bon bah c'est pas grave j'expose mes textes quand même...
J'ai écrit ça vite fait tt à l'heure entre 2 révisions d'histoire-géo... bon c'est un truc un peu rapide il faudrait que je le reprenne, que je l'etoffe mais bon... aller assez parler

Parfum de cachoterie

Des mots se dévoilent de les levres douces et pâles,
Tel une fragrance exquise d'ambre et de myrrhe.
Que cachent ces pétales de vie qui sortent de ta bouche
comme tant de notes majestueuses et envoutantes,
Bruit silencieux...
Secret innavoué...
Le son du silence frappe à la porte de mon oreille endormie en ce soir d'hiver
Entre mon enfant et dévoile moi ce qui semble annimer ce monde sinistre et froid qu'est la nuit.
Le souffle chaleureux qui semble émaner de ton corps parcours cette chambre pour ce poser sur un bouquet de roses séchées...
Et de là ces étincelles d'argent donnèrent vie à ce bouquet fletri...

Des fées bleues! oui des fées sortirent de ce bouquet !
et voici bientôt que cette modeste chanbre se transforma en en un univers féérique et insoupsonné.
Inquietant paysage d'hiver,
Peux-tu voir l'interieur de ma chambre?
Peux-tu sentir la magie contenu en le coeur de cet enfant?
L'univers en été pourtant rempli...
...Avant...
Lorsque les fées et les naïades innondaient les rêves des Hommes.
Lorsque l'imagination penetrait dans le monde réel
Lorsque...
...l'histoire sans fin n'etait pas un livre...

La fée muette



Le temps d’une nuit
Elle s’était enfuie
Vers la dense foret
Aux arbres qui pleurent

Elle avait quitté les chemins
Pour caresser de ses pied nus
Les feuilles mortes
Trempée des larmes de la sagesse

Epiée par milles regards
Entourée par milles brouillard
Mais si seule pourtant
Etait la fée dans la cloche de verre
Si triste pourtant
Etait la fée muette

Ici tout était lumière
Ici tout était chaleur
Là bas il faisait sombre
Là bas il faisait froid

Ici il faisait beau
Ici il faisait joie
Là bas tout était maux
Là bas tout était effroi

Epiée par milles regards
Entourée par milles brouillard
Mais si seule pourtant
Etait la fée dans la cloche de verre
Si triste pourtant
Etait la fée muette

Au pied de l’arbre cascade
Elle trempa sa chevelure
Et une onde d’ébène
Colora son corps, puis son cœur

L’âme replie d’images
De sons puis de rage
Elle voulait la vérité
Le monde des impies


Epiée par milles regards
Entourée par milles brouillard
Mais si seule pourtant
Etait la fée dans la cloche de verre
Si triste pourtant
Etait la fée muette

Hors des terres féérique
Seule entre les arbres douloureux
La fée s’endormie
Seule entre ses rêves dangereux

Elle vit la mort, elle vit le noir
Des massacres et des violes
Le désir, la corruption
Elle vit les Hommes

Epiée par milles regards
Entourée par milles brouillard
Mais si seule pourtant
Etait la fée dans la cloche de verre
Si triste pourtant
Etait la fée muette

Le réveil fut dur et sourd
Seule dans sa cloche de verre
Entourée de toutes les fées
Entourée de cette fausse réalité

Elle pouvait toujours raconter
Qu’elle avait vue la « réalité »
Frénétique elle se répète
La sage fée muette

Epiée par milles regards
Entourée par milles brouillard
Mais si seule pourtant
Etait la fée dans la cloche de verre
Si triste pourtant
Etait la fée muette


Mon inspiration est venu de cette photo:

PouRquoi personne vient voir mes écrits :'(

j'ia lus les premiers te j'iame beaucoup. Alors rassurée ? Mais je n'ia pas énormément le temps de lire ... un autre jour ?Déjà que je me dépeche pour voir tout ce que je veux...

Marquise dae a écrit:

PouRquoi personne vient voir mes écrits :'(

faut pas dire ça!

Bon, tout d'abord Marquise tu es très prolifique niveau écriture et c'est une qualité vraiment enviable. (Hem! moi quand je pond un truc quelconque, faut 10 ans pour recharger la réserve d'inspiration).

Mais sinon, je suis vraiment impressionné par les sentiments que peuvent provoquer la lecture de tes créations. C'est... enfin, tes textes sont très évocateur, et ça c'est vraiment très fort!
Yesssss!!!!!!

Merci c'est gentil

Ps: ça n'a rien a voir mais c'est quoi ton avatar? il est un peu sombre je vois pas tres bien... ça a l'air éffrayant

Il est vrai que le personnage a l'air assez torturé, pas vraiment cool comme avatar. Je devrais en chercher un plus sympa...

Mais bon, voilà quelques gros plans qui viennent de la jaquette de l'album "Zoon":





Oui c'est assez en effet ...

Mais bon, on est plus du tout dans le sujet là

rahhhh c horrible . (moi qui me plaignait de l'avatar qu'a ectellion sur msn!! )
C'est 1 album de qui?

Meuh non, je ne suis pas un monstre...

Alors en fait il s'agit de Nefilim, un ancien projet de Carl McCoy parallèlement à Fields Of The Nephilim. Voili voilou

D'ailleurs tu peux aller jeter un petit coup d'oeil sur leur site, qui est vraiment très bien fait.
http://www.fields-of-the-nephilim.com/

Trom a écrit:

Meuh non, je ne suis pas un monstre...

Alors en fait il s'agit de Nefilim, un ancien projet de Carl McCoy parallèlement à Fields Of The Nephilim. Voili voilou

D'ailleurs tu peux aller jeter un petit coup d'oeil sur leur site, qui est vraiment très bien fait.
http://www.fields-of-the-nephilim.com/

Merci beaucoup

J’ouvris les yeux,
Je crois que j’étais morte déjà ;
Le corps inerte sur les dalles pourpres.

Je regardais le monde par delà les billes de verres
Ou, était-ce du cristal, pierre étincelante aux facettes démultipliées.

La mélodie du Grand Piano
S’engouffrant dans le casque du souvenir,
M’enivrait d’un parfum de désir et de douleur :
Bruits envahissants dans ma tête qui ne demande qu’à sortir,
Entraînant avec elle une pluie de notes, de mélodies, de mystères.

Et elle était là, penchée au dessus de moi,
La femme mystérieuse et désirable.
Le vynil avait envahi jusqu’aux matériaux de ses organes,
Jusqu’à la texture de son sang.
Cœur plastique arboré de dentelles ;
Créature des nuits parisiennes.

Je ne pouvais bouger, ni parler.
Je ne respirais plus ; je n’étais plus ;
Qu’une substance d’ombre parcouru par des songes ;
Le lieu natif des sens abstraits_


_Je me sentais si réelle pourtant,
Portant en moi toutes ces riches chimères.
Mon cœur employé à être une banque de sensation.
Je voyais à travers elle,
Et à travers le bruit,

(Et à travers le bruit de la couleur
Et à travers la texture des odeurs,
Et à travers le son du silence à jamais révélé,
Et,
A travers,
Le chaos insurmontable,
Un mélange des plus incompréhensibles)

Un univers inconcevable ;
Que même les substances chimiques,
Stimulateurs de l’inconscient,
Ne peuvent dévoiler.
-Je voyais à travers le Monde-


Etendue là, sur le sol,
A jamais sensible et invisible,
Ayant pour seul souvenir,
Les notes de piano et la femme vynil,
Je me préparais à affronter l’éternité
En seule conaisseuse du monde de la Vérité . . .





ps: ça se dit conaisseuse?

Ah et si jamais vous aves une idée de titre n'hésitez pas à me le faire savoir!!

Il se faisait tard,



Le fier et éphémère arc-en-ciel de fortune
S’évaporait peu à peu dans une céleste brume.
Les cieux revêtaient alors leur manteau de vinyl
Tout en dévoilant mystérieusement des astres encore fébriles.


La terre d’assoupi laissant place aux chimères de la nuit.
De cinq branches scintillantes elles dansaient au firmament verni.



Qui ?
Les princesses argentées, enfants du soleil :
Telles sont les étoiles, douces et délicieuses merveilles.


LA petite étoile, d’une innocente volupté
Dansait sur un air décadent une valse effrénée
Elle contemplait vivement sa partenaire s’agiter,
Cette autre petite étoile aux allures de fée.


L’incandescence de leur deux corps illuminait l’obscurité terrifiante
Un tourbillon étrange et magnétique emportait secrètement les amantes


Pourquoi ?
(se demanda la petite étoile )
Pourquoi les étoiles s’abandonnent elles aux astéroïdes,
Ne peuvent elles pas s’aimer sans enfreindre l’éphéméride !?


La petite étoile à l’innocence décharnée,
Dansait encore, titubant encore, l’esprit désenchanté.
Elle contemplait secrètement sa partenaire déambulant(e).
Puis s’éloignait peu a peu, torturée par son entendement.


Son désir devenait bien plus fort, elle s’en émerveilla
Son espoir devint plus grand, mais la valse s’arrêta.