Je suis retombée sur un truc que j'avais écrit il y a quelques années...
Le temps passe à chaque minute mon agonie approche, la mort me pénètre, me marque, les rides, les taches.
Ma vue s’affaiblit, je me putréfie, deviens inutile, je vieillis.
Je ne suis pas encore morte, pourtant son odeur me colle à la peau.
Je pue la mort !
La moisissure, les vers, la chaire.
Bientôt dans ma tombe mes larves se nourriront de ma matière,
Je donnerais la vie par la putréfaction.
Je ne serais plus qu’un amas gluant, seul mon esprit restera sain.
Le corps périra,
Mais l’âme est immortelle