La vie posthume
De mon balcon, je contemplais
Ce soleil noir, et ses mirages.
Le Diable est bon, je m’y complais
Dieu est hasard, et mon naufrage
Et entraînée, vers ce désir,
La peur consume, détruit, l’envie.
Terrorisée, et l’assouvir,
Mon âme s’embrume, et je survis
Et en partance, vers d’autres cieux,
Le désespoir me dévisage
Ma survivance est dans vos yeux
Dieu est hasard, et mon naufrage
Mais enchaînée, je me déchaîne.
Ma vie posthume meurt aujourd’hui
Et délivrée de toute haine
Mon âme s’embrume, je pars sans bruit...
Invisible
Je suis, seule, en partance
Vers de lointaines contrées
C’était la dernière chance
Pour moi, de me faire aimer
Je suis invisible aux yeux humains
Après un long voyage
Reposant mon corps brisé
M’apparut un mirage
J’avais désir de crier
Je suis invisible pour demain
Mais là, ma voix mourut
Dans ma gorge desséchée
Et l’homme disparut
Me laissant seule, sangloter
Je suis invisible aux yeux humains
Puis, je repris chemin
De longs sanglots, parcourue
Ne pas penser « demain »
Et dés lors, je n’en pus plus
Je suis invisible pour demain
Marchant vers mon destin
Je réalise mon erreur
Je peux aller plus loin
Je n’aurais jamais un coeur
Je suis invisible et ne suis rien
Voila, deux petits poèmes